Billet à ordre, warrants, souscription, titre négociable, article 1690 du Code civil, effet de commerce, lettre de change, article L522-33 du Code de commerce, transfert de provision, principe de l'inopposabilité des exceptions
Le billet à ordre est un titre par lequel une personne (le souscripteur) s'engage à payer une certaine somme d'argent à une date fixée, à une autre personne (le bénéficiaire). C'est un titre négociable. Ainsi il peut être transmis sans nécessiter de respecter les dispositions du Code civil (article 1690) et il s'agit d'un effet de commerce. La structure est plus simple que celle de la lettre de change, car c'est une opération à deux personnes.
[...] Ceci est très utilisé par les grandes enseignes qui émettent elles-mêmes des titres sur leur fournisseur. - Utilisé par des établissements de crédit afin de mobiliser leurs crédits bancaires, c'est-à-dire mobiliser les fonds issus des prêts qu'ils ont conclus (refinancement). Ils mobilisent ces créances : - Soit en demandant à un emprunteur de souscrire un billet à ordre qu'il endossera au profit d'un autre établissement de crédit. - Soit il va lui-même émettre un billet à ordre envers l'État, la banque centrale, en contrepartie d'un emprunt. [...]
[...] - il est civil : ainsi la capacité commerciale ne jouera pas ceci à une incidence aussi sur les compétences des juridictions. droit de la consommation est venu protéger : L513-3 : en interdit l'usage en cas de crédit à la consommation. Si le billet à ordre est garanti par un gage de marchandises : le Warrant > L522-1 et s. L522-24 impose que, lors de l'émission de ce titre, il soit inscrit le nom, le domicile et la profession du déposant. L'omission d'une de ces mentions a simplement pour conséquences de dégrader le Warrant en un billet à ordre. [...]
[...] Le paiement du billet à ordre Grande similitude par une lettre de change. Il peut être garanti par un aval > L512-4, mais si le nom du bénéficiaire n'est pas précisé on présume que c'est le souscripteur que l'avaliste cautionne. Attention : on ne trouve pas d'acceptation de la garantie supplémentaire ni de provision, car il n'y a pas de tire Le warrant : le porteur bénéficiera en cas de non-paiement d'un recours cambiaire + un recours fondé sur le gage (pourra vendre la marchandise pour en obtenir le prix) Des conditions particulières (L522-31 à L522-33 du Ccom) existent sur ce gage et la hiérarchie des recours : le porteur doit d'abord réaliser le gage et ce n'est que parce qu'il n'y arrive pas qu'il pourra se retourner contre les signataires. [...]
[...] Le lieu où le paiement sera effectué, mais une règle d'équivalence existe : en son absence, le paiement aura lieu au lieu de création du titre. Le nom du bénéficiaire sera à préciser ce qui en principe interdirait le billet au porteur (billet à blanc La signature du souscripteur, car c'est ce qui manifeste formellement son engagement. L'omission de cette mention fera que le titre sera nul en tant que billet à ordre (L512-1), mais pourra valoir comme reconnaissance de dette. [...]
[...] En revanche : les clauses sur la valeur fournies sont assez courantes et appréciées (permet au bénéficiaire de disposer des sûretés attachées à la valeur fournie). Les conditions de fonds Le souscripteur prend un engagement cambiaire et est donc soumis aux mêmes conditions de validité propre à ces engagements (tels que la lettre de change). Article L110-1 du Ccom : il précise quels sont les actes de commerce par la forme. Le 10°) intègre les lettres de chane, mais ne mentionne pas le billet à ordre. Le billet à ordre n'est donc pas un acte de commerce par la forme. [...]
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