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Il apparaît que la torture ait toujours existé dans l'Histoire française sous différentes formes. C'est pourquoi le concept de torture est difficile à définir, d'autant plus qu'il peut revêtir des comportements divers et variés.
Le dictionnaire « le petit Larousse illustré » définit la torture de deux manières différentes : d'une part, « le supplice physique que l'on fait subir à quelqu'un, notamment pour l'obliger à dire ce qu'il refuse de révéler », d'autre part, « la souffrance physique ou morale très vive ».
Pour la religion chrétienne, la torture a longtemps été définie comme : « une souffrance infligée à soi-même ou à quelqu'un en vue d'expier les péchés commis mais aussi d'exorciser le démon qui aurait pris possession de la personne ».
D'un point de vue juridique, ce concept fait l'objet d'une définition doctrinale : la torture est « l'acte par lequel le coupable extériorise une cruauté, une sauvagerie, une perversité qui soulève une horreur et une réprobation générale ». La jurisprudence a, quant à elle, envisagée cette notion comme « les souffrances physiques pouvant faire naître un sentiment de terreur d'une intensité insupportable physiquement comme moralement (...)
[...] Les Droits de l'Homme : cadenas de l'exclusion de la torture. L'article 9 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 pose que Tout homme est présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable De ce fait, l'on pourrait se demander si l'application de la torture n'est pas contraire à ce principe puisque l'on pourrait considérer que le fait d'appliquer les supplices sur une personne est déjà une forme de sanction et donc une façon de le déclarer coupable. [...]
[...] France novembre 2003. En l'espèce, le détenu était atteint d'une leucémie lymphoïde chronique, l'évolution de cette maladie se traduit, entre autre, par un affaiblissement du système immunitaire et l'on constate alors chez le patient une augmentation significative du nombre d'infections dues à des virus, des bactéries, des parasites mais également des champignons. D'autre part, le traitement de cette maladie se fait par chimiothérapie. [...]
[...] MALABAT Droit Pénal Spécial, Editions Dalloz. PORRET Beccaria, Le droit de punir, Editions Michalon VALODE Cinq siècles d'inquisition, le bilan, Editions Trajectoire VIDAL-NAQUET Face à la raison d'Etat, un historien dans la guerre d'Algérie, Editions La Découverte GREGOGNA Procédure Criminelle dans l'Ancien Régime, Encyclopédie Universalis en ligne. Mémoire de D.E.A. : SANCHEZ Les atteintes au corps humain dans la recherche de la preuve, année 1997-1998. Jurisprudences : CEDH février 2005, K.A. et A.D. c. Belgique. [...]
[...] Lorsque l'on applique la doctrine thomiste, le vol est le fruit dépravé de la fainéantise et de l'oisiveté volontaire, il découle donc de la paresse, de l'oisiveté, de l'envie ou encore de la vénalité du pécheur Saint Thomas considère également que le spirituel et le corporel ne sont pas deux substances distinctes l'une de l'autre, mais que le spirituel contient le corporel. D'autre part, Saint Thomas avance le fait que l'intellect, chez l'homme, est vide de connaissance à la naissance. Ainsi, c'est à travers les expériences entreprises au cours de sa vie que l'Homme nourrira son intellect. De la même façon, le corps est objet d'intellection avec l'expérience sensible. Et l'union de l'intellect et du corps se fait au bénéfice de l'âme. Enfin, Saint Thomas d'Aquin reprend la notion qui fut développée selon laquelle l'âme est immorale. [...]
[...] ainsi, l'on serait tenté , selon le sens littéral de la lettre de l'article, d'admettre que l'aggravation pourrait considérer d'autres crimes. En effet, le terme malfaiteur se définit selon les lexicologues comme une personne qui commet habituellement des agissements prohibés par la loi pénale et dans la pratique, l'on conçoit le malfaiteur comme la personne en train de commettre une infraction De ces définitions, l'on constate que l'infraction est entendue dans un sens large, indéfini, de sorte que l'on pourrait penser que cet article s'applique non seulement pour les crimes d'assassinat, de meurtre, de parricide, d'infanticide et d'empoisonnement mais également pour tous les crimes au cours desquels, leurs auteurs emploient la torture. [...]
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