Gouvernance publique et partenariat public-privé

Extraits

[...] - L'importance actuelle de la dette publique dans certains États occidentaux les pousse à se tourner de plus en plus vers la formule des partenariats public-privé. - Il a pour but d'optimiser les performances respectives des secteurs public et privé pour réaliser dans les meilleurs délais et conditions les projets qui présentent un caractère d'urgence ou de complexité pour la collectivité : hôpitaux, écoles, systèmes informatiques, infrastructures. - Les avantages de cette forme nouvelle de contrats sont multiples : l'accélération, par le préfinancement, de la réalisation des projets ; une innovation qui bénéficie à la collectivité par le dynamisme et la créativité du privé ; une approche en coût global ; une garantie de performance dans le temps ; une répartition du risque optimale entre secteur public et privé, chacun supportant les risques qu'il maîtrise le mieux. [...]

[...] - Hobbes est pessimiste sur l'état de nature, il estime que c'est un régime autoritaire. - John Locke autre théoricien du contrat social, imagine l'état de nature comme un état d'égalité et de paix, où les hommes se portent mutuellement secours en cas de besoin. En effet, les hommes sont dotés de raison, et leur raison les porte à ne pas faire de mal à autrui. Il existe donc pour Locke un droit naturel une morale déjà présente dans l'état de nature. [...]

[...] - A la fin du 16ème siècle, on commence à avoir des réflexions où l'on s'écarte de la conception religieuse du pouvoir : o Pouvoir fondé sur un contrat entre le prince et le peuple : le prince doit se soumettre aux lois qu'il édicte. o Hobbes théorise le pouvoir sans référence religieuse. L'Etat est une construction artificielle qui vise à pacifier les relations. Contrat entre les hommes et le prince : le Léviathan. - Pour Locke, tout vient du peuple. Avec les gouvernants, il y a un contrat reposant sur la confiance réciproque. [...]

[...] - Le terme de gouvernance n'est pas celui de gouvernement. - Mot né dans le milieu de l'entreprise pour qualifier un mode de décision qui prend en compte l'avis de plus de personnes. - Ce mot existe en français depuis le 13ème siècle. Il vient de corporate gouvernance - Mot également utilisé dans Internet : autogestion par les internautes. - Mouvement de décentrement de la prise de décision, avec une multiplication des lieux et des acteurs impliqués dans cette décision. [...]

[...] - La gouvernance laisse plus de place à la gestion plurielle. - C'est la reconnaissance que l'Etat ne peut pas tout : plus assez puissant, plus assez légitime. - Il y a des boucles décisionnels multipolaires qui constituent un réseau. - Cette notion a permis aux libéraux de donner moins de rôle à l'Etat. - Il y a toujours dans l'idée de gouvernance, l'idée que l'on peut refondre le modèle social en permettant aux citoyens de se réapproprier les institutions et la cité. [...]