Il n'y a pas de définition dans le Code Pénal, donc on donne la définition de l'ONU de 1985 : les victimes sont des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité, physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle ou une atteinte grave à leur droits fondamentaux. Ce préjudice provient d'actes ou d'omission qui enfreignent les lois pénales en vigueur dans un Etat et les normes internationalement reconnues en matière de droits de l'homme.
Une décision cadre importante du Conseil de l'UE du 15/03/2001 défini la victime, comme étant la personne qui a subi un préjudice, y compris une atteinte à son intégrité physique ou mentale, une souffrance morale ou une perte matérielle directement causé par des actes ou omissions qui enfreignent la législation pénale d'un Etat membre.
La définition la plus simple est celle de M. Lopez : la victime est l'individu qui est reconnu avoir été atteint dans son intégrité personnelle par un dommage évident identifié comme telle par la majorité du corps social.
M. Cario donne quelques précisions quant aux souffrances et aux victimes, la victime étant toute personne en souffrance. Les souffrances doivent être personnelles (il faut une victime directe ou indirecte), elles doivent être réelles (se traduire par des blessures corporelles, des traumatismes psychiques ou toute atteinte physique), elles doivent être socialement reconnues comme telles (donc de nature à être prise en charge par la société en générale).
Ce qui est certain c'est que la victime se définit essentiellement par le préjudice qu'elle a subi. Ce préjudice peut être de nature différente.
[...] Il existe des cellules psychologiques, d'aide aux victimes, mais elles n'existent que pour les affaires médiatisées, et elles ne travaillent pas sur le long terme. Victime enfant : l'accompagnement est meilleur, les enfants bénéficient gratuitement d'une orientation vers des services hospitaliers d'accompagnement psychologique, immédiatement Prise en charge par les associations de victimes Elles ont été créées à l'initiative des victimes ou des parents de victimes et aussi à l'initiative de certaines institutions (ex : les hôpitaux) ou sous l'effet de mouvements idéologiques (ex : associations féministes contre le viol notamment). [...]
[...] Cario donne quelques précisions quant aux souffrances et aux victimes, la victime étant toute personne en souffrance. Les souffrances doivent être personnelles (il faut une victime directe ou indirecte), elles doivent être réelles (se traduire par des blessures corporelles, des traumatismes psychiques ou toute atteinte physique), elles doivent être socialement reconnues comme telles (donc de nature à être prise en charge par la société en générale). Ce qui est certain c'est que la victime se définit essentiellement par le préjudice qu'elle a subi. [...]
[...] Les victimes et la politique criminelle Bibliographie - Mme Micheline BARIL l'envers du crime L'Harmattan 2002 - M. BOULAY victimes, de l'image à la réalité L'Harmattan 2003 - M. CARIO victimologie, les textes essentiels L'Harmattan 2003 - M. CARIO l'aide aux victimes ans après, autour de l'œuvre de Micheline Baril L'Harmattan 2004 - Mme D'Hauteville, revue sciences criminelle 1999, p Définition de la victime Il n'y a pas de définition dans le Code Pénal, donc on donne la définition de l'ONU de 1985 : les victimes sont des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité, physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle ou une atteinte grave à leur droits fondamentaux. [...]
[...] Pour surmonter le traumatisme qu'elles ont vécu. Ces associations ont un rôle important aujourd'hui, certaines ont constitué des groupes de pressions qui ont incité à des modifications législatives. Par exemple l'association SOS attentats, créée après les attentats de Paris, qui a permis des modifications pour la répression des infractions terroristes. Par exemple l'association d'aide aux parents des victimes, à leur demande a été voté une loi avec la réelle peine de perpétuité pour les délinquants sexuels avec une période de sûreté. [...]
[...] Le droit à indemnisation 1. La constitution de partie civile Aujourd'hui, la victime est un acteur essentiel du procès pénal, elle est devenue cet acteur depuis peu (en France, mais dans beaucoup d'autres pays de Common Law la victime n'a pas une place centrale). L'émergence de l'Etat a été une défaite pour la victime qui a vu le pouvoir d'accuser le délinquant lui échapper au profit d'une institution étatique qui est le MP. Dans l'ancien droit le crime était considéré comme une transgression à la loi qui, à l'époque émanait du souverain, et donc le crime était vu comme une insulte à la personne sacrée du roi. [...]
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