L'usage de la violence légitime par les institutions de la violence comme moyen d'action et de répression. Ce monopole existe au niveau interne : c'est ce qui caractérise le pouvoir de l'Etat. Pourtant, la violence légitime est souvent vue comme la spécificité des relations internationales, en tant que « sanction décentralisée » dont chaque Etat serait le détenteur. Quelle est la différence entre la violence légitime interne et la violence légitime internationale ? Pourquoi une telle différence ? (...)
[...] Ce monopole de la violence légitime n'est pas régi par le même système au niveau international. Malgré tout, les régimes internes et externes tendent à se superposer peu à peu, en établissant des traités et lois communes aux Etats signataires, ainsi qu'en légiférant pour des lois internes avec un souci de cohésion quant aux institutions communautaires. La soumission des Etats à deux régimes distincts Il convient de distinguer la différence essentielle qui sépare l'ordre interne de l'ordre international. La société interne est, selon le modèle type, une communauté qui a choisi de vivre ensemble et qui est dirigée par un pouvoir central, l'Etat, qui dispose du monopole de la violence légitime. [...]
[...] Ainsi, le pouvoir politique s'articule autour des pouvoirs, d'injonction, d'influence et autour des pouvoirs de domination politique. Tout d'abord, la décision du pouvoir politique s'inscrit dans un contrôle par la sanction, autrement dit par la coercition, légitime dès lors qu'elle repose sur une norme juridique. Ensuite, le pouvoir a la faculté de modifier la représentation que se fait la société de l'intérêt général, par le biais de la manipulation ou encore de la propagande, afin d'obtenir la docilité des gouvernés. [...]
[...] C'est pour cette raison qu'il n'existe pas de police ou de tribunaux internationaux chargés de prendre des décisions pour les Etats mis en cause ou en conflit. Certains mécanismes permettent tout de même à l'Etat de protéger ses intérêts ou son intégrité en cas d'atteinte par un autre Etat. Un Etat pourra, entre autres, selon la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des Traités, mettre en œuvre des contre mesures en cas de violation d'une norme d'un Traité par un autre Etat membre. [...]
[...] Il s'agit tout d'abord de la question posée dès l'Antiquité par les philosophes, à savoir comment maintenir la paix. Puis, il s'agit de trouver une explication à ces guerres perpétuelles entre les Etats. La délimitation des espaces a toujours été un enjeu fondamental du droit international, faisant l'objet de rivalités et de contentieux entre Etats, qu'il s'agisse des espaces terrestres, maritimes ou aériens. L'Etat ne peut toutefois exercer son pouvoir de contrainte de manière pleine et entière que sur son territoire. [...]
[...] Ces Etats formèrent alors les Nations Unies, une communauté internationale qui décide, par un commun accord, de la manière d'agir si l'usage de la force armée est nécessaire. C'est ainsi que l'article 2 de la Charte interdit le recours à la force. Chaque Etat bénéfice ainsi du principe de non-ingérence, qui assure que la compétence nationale de l'Etat soit respectée, et interdit toute immiscion dans les affaires nationales et l'interdiction de porter atteinte, notamment par la force, à son organisation interne et à son intégrité territoriale. [...]
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