L'efficacité du département du sergent d'armes et de son personnel est, selon l'opinion générale, assez appréciée. Le bon fonctionnement du système est facilité par le fait que les huissiers et les policiers du palais mémorisent les visages de tous les députés, ce qui évite un dispositif de sécurité trop astreignant. Immédiatement après des élections générales, les photographies des nouveaux élus sont diffusées et ces derniers ont la surprise d'être reconnus dès leur arrivée. Ils se voient également remettre la documentation leur indiquant les services offerts par le département du sergent d'armes (comment obtenir des bureaux pour les secrétaires, etc.). Après les élections générales de 1992, les nouveaux députés ont même été invités à une réception avec un certain nombre de membres du personnel de la Chambre (sans grand succès... la date choisie était celle des élections locales).
[...] S'il est vrai que parmi ses fonctions, certaines et non des moindres sont désormais assurées par d'autres départements, il n'en demeure pas moins que le sergent d'armes et les agents de son département constituent un élément essentiel du bon fonctionnement de la Chambre des communes. Des origines normandes La notion de sergent fut introduite en Angleterre par les Normands, au XIe siècle. Sa fonction consistait à rendre certains services au roi en échange de l'attribution de terres par celui-ci. Au XIIIe siècle, les principaux sergents avaient le titre de sergents d'armes : chargés de la protection du roi, ils avaient le pouvoir d'arrêter et d'emprisonner. [...]
[...] Depuis le début du XIXe siècle, le sergent d'armes a vu ses différentes fonctions subir trois principaux changements. Le premier est l'augmentation des tâches administratives aux dépens des fonctions d'ordre cérémoniel. Bien que certaines subsistent, plusieurs d'entre elles ont effectivement disparu (ainsi, il ne se tient plus en personne au côté du souverain lorsque la Chambre n'est pas en session). Les deux autres évolutions touchent à la continuité et à l'étendue de ses responsabilités. Jusqu'à la fin des années soixante, le sergent d'armes n'exerçait ses diverses fonctions que lorsque la Chambre des communes était en session. [...]
[...] A l'extérieur de la Chambre des communes, le sergent d'armes et son département sont peu connus. Bien que le sergent, en costume officiel et armé d'une épée, précède le Speaker à chaque début de séance et occupe la seconde place derrière le greffier de la Chambre sur la liste des agents permanents, peu nombreux sont ceux qui, au dehors, ont une idée de sa fonction (hormis le cérémonial). Son rôle est généralement ignoré, même par ceux qui s'intéressent au parlement. [...]
[...] Ils peuvent être assistés par la police, bien qu'il soit interdit de recourir à la police en uniforme dans les galeries, sauf en cas de suspension de séance due à des troubles graves. Les personnes arrêtées sont normalement retenues jusqu'à la fin de la séance. Les fonctions administratives et les relations avec les citoyens Une loi de 1812, depuis lors abolie, désignait déjà le sergent d'armes sous le nom de House-Keeper du Parlement. Dans la pratique, les responsabilités de ce dernier ne se limitent pas aux tâches d'organisation interne. Le sergent d'armes joue un rôle essentiel dans les contacts entre les citoyens et la Chambre des communes. [...]
[...] Les deux autres adjoints sont nommés par le sergent d'armes, le plus souvent en accord avec le Speaker. Tous trois sont également recrutés, dans la plupart des cas, parmi des officiers supérieurs à la retraite; actuellement VAssistant Serjeant est un ancien officier de cavalerie. La grande majorité du personnel du département du sergent d'armes est constituée par des doorkeepers littéralement des huissiers de porte recrutés parmi d'anciens militaires ayant atteint le grade d'adjudant (armée de terre) ou son équivalent, et accompli vingt et un ans de services. [...]
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