3 manières d'envisager la question de l'objet de la science politique :
- Point de vue radical : la notion de discipline scientifique n'a aucun sens. Le découpage entre établissements est différent selon les pays.
Ce point de vue est définit par Pierre Favre : « les sciences n'ont pas de territoires et de frontières [...].
- Point de vue des sciences sociales. La science politique serait une science sociale. Ces sciences auraient en commun une manière de raisonner.
- Point de vue soutenu par Daniel Gaxi qui définit la science politique comme l'ensemble des phénomènes sociaux considèrent comme politiques à un moment donné.
Selon cette définition, le but de la science politique est de définir ce qui est du domaine du politique à un moment donné.
On peut donc intégrer un grand nombre d'objets (...)
[...] Quand l'Etat a besoin d'argent, il va créer des offices. La bureaucratie édicte des règles impersonnelles. Plus on a des règles impersonnelles, plus l'Etat va se développer. Le développement de l'Etat consiste en une activité collective de personnes qui achète des offices pour se mettre au service de l'Etat. Derrière la forme de l'Etat de Weber, l'Etat a le monopole de la violence légitime on a un processus lent de monopolisation fiscale et monopolisation de la force, permettant le passage de l'Etat dynastique à l'Etat bureaucratique. [...]
[...] Weber distingue plusieurs types de domination : -domination démocratique : *démocratie plébiscitaire : peut prendre la forme de ce qu'a été le consulat et ensuite l'empire avec Bonaparte. *démocratie sans chef : va reposer sur des fonctionnaires élus. Se traduit par une tendance à minimiser la domination de l'homme sur l'homme. Domination authentiquement parlementaire ou rationnelle par des représentants d'intérêt. Domination et représentation Pierre Bourdieu, la Représentation politique de 1981. Il nous dit que la démocratie démocratique a pour support un mécanisme social sophistiqué : la représentation. [...]
[...] Les études sur les sociétés sans Etat remontent aux années 1930 : anthropologie politique. Les études anthropologiques Une anthropologue très célèbre : Lucy Mair, dans primitiv governement, distingue trois formes de gouvernements dans des sociétés qu'elle continuait à décrire comme primitive : -Gouvernement minimal. Les sociétés à gouvernement minimal sont des sociétés peu nombreuses souvent réduites à un village où les détenteurs d'autorité sont en nombre restreint et à un niveau de basse intensité. -Gouvernement diffus. Ensemble de villages proches les uns des autres. [...]
[...] Dans un Etat moderne, la cohésion sociale est importante. Pour Elias, idée que le développement repose sur des formes d'autocontrôle permettant à l'Etat de subsister. Le développement de l'Etat ne consiste pas seulement en des transformations sociales, mais aussi en des transformations mentales. A un moment donné, les institutions ne peuvent fonctionner qu'avec des formes d'autocontrôle. Elias : La stabilité particulière des mécanismes d'autocontrainte psychique qui constitue le trait typique de l'habitus de l'homme civilisé est étroitement lié à la monopolisation de la contrainte physique et à la solidité croissante des organes sociaux centraux Curialisation des guerriers : processus par lequel les seigneurs victorieux participent à la Cour du Roi à Versailles. [...]
[...] C'est assez rare car relative autonomie du champ politique. En France, tendance à un champ politique de + en + fermé, autonome. En fait, les enjeux internes l'emportent sur les enjeux externes. Toutes les questions politiques ne deviennent pas des enjeux au sein du champ politique. Inversement, il y a des enjeux internes au champ politique, qui ne concernent que les professionnels de la politique. De + en + au sein du champ politique, les enjeux parlementaires prennent de la place au dépend d'enjeux externes. [...]
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