Selon Jean Sutter, professeur de clinique neuropsychiatrique, la santé mentale est l'« aptitude du psychisme à fonctionner de façon harmonieuse, agréable, efficace et à faire face avec souplesse aux situations difficiles en étant capable de retrouver son équilibre ». L'OMS inclut cette notion dans la définition de la santé : « La santé est pleine jouissance du bien-être social, mental et physique et pas seulement absence de maladies ou de déficiences ». Sur le plan psychiatrique les troubles neurologiques atteignent près d'un milliard de personnes dans le monde touchant tous les âges et toutes les zones géographiques. Selon l'OMS, ces problèmes iront même en s'aggravant. Il est donc nécessaire de mettre en place de bonnes institutions accompagnées de soins adéquats pour une prise en charge effective des patients. Le droit intervient afin de protéger ces personnes malades pour les protéger d'elles-mêmes et des autres.
[...] Mais les sociétés évoluent, les conditions et l'organisation du travail affectent aujourd'hui la santé mentale des travailleurs : le stress plus ou moins caché, la violence physique ou mentale, l'épuisement professionnel (ou burnout), le harcèlement sexuel ou moral sont le lot quotidien de beaucoup de travailleurs. Il était donc indispensable d'inclure la santé mentale dans un cadre juridique afin de protéger les salariés. Ainsi, la loi du 17 janvier 2002 dite de modernisation sociale a introduit la notion dans le Code du travail au sein de l'obligation générale de prévention de l'employeur et a été un grand pas en avant dans la reconnaissance de la santé mentale. [...]
[...] Il est donc nécessaire de mettre en place de bonnes institutions accompagnées de soins adéquats pour une prise en charge effective des patients. Le droit intervient afin de protéger ces personnes malades pour les protéger d'elles-mêmes et des autres. Quant au droit du travail, il a longtemps ignoré la notion de santé mentale pour ne s'intéresser qu'à celle de santé physique. [...]
[...] Il convient toutefois de se demander si le droit constitue une protection efficace de la santé mentale de l'être humain. La notion de santé mentale recouvre donc deux réalités : il faut tout d'abord l'appréhender au travers de la personne souffrant de troubles psychologiques et chercher la manière dont le droit la protège Il convient ensuite de voir quel est le rôle du droit dans le monde du travail en matière de santé mentale Le droit, protecteur de la personne psychologiquement fragile Une personne même atteinte de trouble mental est en droit d'être protégée d'elle-même et de ceux qui pourraient abuser de sa faiblesse mais ce Droit s'avère toutefois insuffisant dans de nombreux cas Protection de l'individu contre ses propres faiblesses et contre autrui Sur le plan civil : Exemple pour le dol dans la validité des contrats, exemple des dispositions qui régissent le cas des incapables majeurs. [...]
[...] La santé mentale est-elle qualifiée juridiquement ? Selon Jean Sutter, professeur de clinique neuropsychiatrique, la santé mentale est aptitude du psychisme à fonctionner de façon harmonieuse, agréable, efficace et à faire face avec souplesse aux situations difficiles en étant capable de retrouver son équilibre L'OMS inclut cette notion dans la définition de la santé : La santé est pleine jouissance du bien- être social, mental et physique et pas seulement absence de maladies ou de déficiences Sur le plan psychiatrique, les troubles neurologiques atteignent près d'un milliard de personnes dans le monde touchant tous les âges et toutes les zones géographiques. [...]
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