Dans nos démocraties contemporaines occidentales, la théorie constitutionnelle admet deux modes d'organisation des institutions, organisation qui va entraîner l'équilibre des pouvoirs. En effet, on va distinguer deux types de régimes : les régimes présidentiels et ceux parlementaires, qui vont être classés selon leur séparation des pouvoirs. Ainsi une séparation stricte est la caractéristique essentielle distinguant le régime présidentiel, quant au parlementarisme, on le qualifie par une distinction souple des pouvoirs (...)
[...] L'apparition du régime parlementaire se fait dans le courant du XVIIIème siècle : avec le régime de la Grande-Bretagne, dont on parle comme mère des Parlements régime qui résulte de l'affranchissement de l'exécutif de la tutelle du pouvoir royal, et ce grâce à l'institution du parlement. Alors que le régime présidentiel peut se prétendre comme transition entre une monarchie absolue et un régime parlementaire. Et apparaît plus tardivement, permettant la maturation de la réflexion de Montesquieu et donc une meilleure application. [...]
[...] Les deux régimes recherche le respect de la volonté de la majorité et la liberté d'opposition : et ce, grâce à l'alternance politique des partis au pouvoir. Ces deux régimes recherche un but commun : la stabilité des institutions, ce qui a priori est un objectif atteint. En fait le but d'un régime est d'aboutir à limiter le pouvoir et non de le paralyser. Et ce même si les moyens utilisés ne sont pas les même. Donc si l'organisation constitutionnelle est différente on arrive toutefois aux mêmes fins. [...]
[...] Mais cette organisation n'est qu'une transition entre la théorie de Montesquieu et les grands principes du régime anglais. Ce qui va créer un régime particulier, devenu inimitable : le régime présidentiel. Les pratique institutionnelle au sein du régime présidentiel La création de la constitution américaine se produit avec un certains décalage de la théorie de Montesquieu, puisque ce dernier l'écrit sur la base du régime anglais au XVIIème, C'est à dire en pleine heure de gloire de la monarchie constitutionnelle anglaise. [...]
[...] Le pouvoir exécutif ne dispose pas de l'initiative des lois, mais il peut s'opposer avec son droit de veto. Comme on l'a dit, il ne peut pas dissoudre le congrès et n'est pas responsable devant lui. Toutefois, l'exercice du pouvoir accompli par le président est subordonné au contrôle des assemblées. Car seul la procédure de l'impeachment faite par le Congrès pourrait remettre le mandat présidentiel en cause L'influence du bipartisme sur les institutions américaines Le caractère propre des partis politique américains est le bipartisme qui s'est installé durablement. [...]
[...] En fait, le Président de la République est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Ses secrétaires ne sont donc que de simples collaborateurs, qui sont nommés et révoqués librement par le président. Et ne sont pas choisis par les parlementaires, ils ne font qu'approuver leur nomination. Le pouvoir législatif est partagé entre deux chambres : on a donc un parlement bicaméral composé du Sénat et de la chambre des représentants. Le président n'est pas responsable devant les parlementaires et inversement. De plus, il n'existe aucun moyen de révocabilité mutuelle. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture