Le métier de commissaire-priseur consiste en l'estimation et la vente publique aux enchères de meubles et effets mobiliers corporels. Dans un premier temps, le commissaire fait l'inventaire et estime les biens qui lui sont soumis, vérifie l'authenticité et en jauge la valeur : c'est la prisée. Dans un second temps, il organise et prépare la vente aux enchères. Aujourd'hui, il y a 548 commissaires-priseurs en France dont 423 commissaires-priseurs judiciaires et 21 % de femmes.
Pratique très ancienne, la vente aux enchères remonte à l'Antiquité romaine. A cette époque, ces ventes étaient connues sous l'appellation auctio, terme latin désignant spécifiquement l'enchère.
Elle pouvait concerner la vente de mobilier, d'objets, mais aussi d'esclaves. Leur publicité était assurée au moyen d'affiches ou par l'intermédiaire du crieur qui annonçait la vente, déambulant dans les rues. Les officiers chargés de la vente étaient les auctionatores dont la rémunération était garantie par une taxe à hauteur d'1% sur les adjudications.
[...] Concernant les évolutions de carrière dans la profession, un commissaire-priseur peut devenir “officier ministériel”. Les nominations aux offices des commissaires-priseurs sont réalisées sur proposition d'une commission ou bien par le garde des Sceaux ministre de la Justice. Le futur commissaire-priseur judiciaire va alors prêter serment devant un tribunal de grande instance. Je n'estime pas que l'évolution de la profession soit significative. D'autant plus que devenir officier ministériel implique de devenir commissaire-priseur judiciaire que je trouve être une fonction moins intéressante que la fonction de commissaire-priseur habilité. [...]
[...] Aujourd'hui en France, il y a 548 commissaires-priseurs en France dont 423 commissaires-priseurs judiciaires et de femmes. Pratique très ancienne, la vente aux enchères remonte à l'Antiquité romaine. A cette époque, ces ventes étaient connues sous l'appellation auctio, terme latin désignant spécifiquement l'enchère. Elle pouvait concerner la vente de mobilier d'objet mais aussi d'esclaves. Leur publicité était assurée au moyen d'affiches ou par l'intermédiaire du crieur qui annonçait la vente, déambulant dans les rues. Les officiers chargés de la vente étaient les auctionatores dont la rémunération était garantie par une taxe à hauteur d'1% sur les adjudications. [...]
[...] En second lieu, il s'agira pour le candidat de faire un stage de deux années, dont au moins un an en France et six mois dans un office de commissaire-priseur. L'élève y suivra des enseignements à la fois théoriques et pratiques. A l'issu de celui-ci, un certificat de bon accomplissement de stage lui sera délivré. Il consacrera la possibilité pour l'élève de diriger des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques au sein de sociétés de ventes volontaires. Enfin, il est nécessaire de passer un dernier examen comportant trois épreuves orales lors d'une séance publique. [...]
[...] Par ailleurs, la profession est très fermée et il est nécessaire d'avoir un carnet d'adresse important : constitution d'une clientèle et difficile et dépend d'un excellent réseau.” précise Me Delorme. Enfin, il faut aborder la question du salaire. Me Delorme n'a pas souhaité s'exprimer sur ses revenus mais a expliqué que les revenus dépendaient du type de vente : honoraires des ventes sont calculés pour chaque objet vendu, repartis entre le vendeur et l'acheteur Pour le volontaire, la tarification est libre. Ces inconvénients ne sont pas négligeables. [...]
[...] D'une part, cette réforme ouvre la possibilité d'être commissaire-priseur par le biais d'Internet. Cela a multiplié le nombre d'acteurs et permis l'émergence de modes de vente, sur e-bay par exemple, qui éliminent les intermédiaires. D'autre part, cette loi ayant pour but “d'adapter le régime français des ventes aux enchères aux exigences d'un espace économique toujours plus ouvert” a en réalité ouvert le marché de l'art et la concurrence internationale se fait sentir. Le métier de commissaire-priseur étant auparavant un métier difficile d'accès, il devient, avec cette réforme, délicat de se faire une place dans cette profession. [...]
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