Il existerait un stade de la société qui serait antérieur à la création de l'Etat. Il y aurait donc un avant Etat avant la constitution de l'Etat, le « stade nature ».
Un homme est naturellement bon (≠Hobbes).
Mythe du bon sauvage : « Je vois l'Homme se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repars. Les seuls biens qu'ils connaissent dans l'univers sont la nourriture, une femelle et le repos. » Rousseau (...)
[...] C'est le cas de sa rencontre avec Jean-Paul Sartre, qu'elle qualifie d' intellectuel antibourgeois et enclin à l' esthétisme d'opposition Cela la fascine et l'attire, car la pensée du philosophe donne un droit de cité à la sienne propre. Cela lui offre une place qui n'est pas celle de la femme traditionnelle. Elle peut s'affirmer en tant qu'individu lorsqu'elle est à ses côtés. Une observation froide A travers son autobiographie qui est aussi un autoportrait, Simone de Beauvoir apparaît comme une véritable scientifique dans sa propre observation. [...]
[...] Simone de Beauvoir est très affectée et ajoute avec une certaine culpabilité : Ensemble nous avions lutté contre le destin fangeux qui nous guettait et j'ai pensé longtemps que j'avais payé ma liberté de sa mort II- BIOGRAPHIE D'UNE AUTOBIOGRAPHE Simone de Beauvoir écrit son autobiographie, ce qui implique que pour mieux comprendre et analyser son œuvre, dont elle est ici le protagoniste, il est nécessaire de revenir sur les grandes étapes de son existence. Simone de Beauvoir est née à Paris en 1908. C'est là qu'elle passe son enfance, dans un univers cossu et bourgeois du Boulevard Raspail. Elle fréquente d'ailleurs dès l'âge de 5 ans une école réservée à ce milieu, le Cours Désir. Simone, enfant, est très proche de sa famille, qu'il s'agisse de sa sœur Hélène (Poupette) ou de ses parents, Georges et Françoise. A cette époque, elle rencontre Elisabeth Lacoin qui devient une amie intime. [...]
[...] Simone de Beauvoir compte sur la force de persuasion par la raison, par des arguments clairs et précis, afin de répertorier ses erreurs pour amener le lecteur à réfléchir, non à s'émouvoir ou s'apitoyer ainsi, elle se met au même rang que tout le monde, et son œuvre atteint un caractère qui dépasse sa propre personne : la figure de la philosophe apparaît, drapée de féminisme. Ce n'est donc sûrement pas par hasard si le public a réservé un accueil favorable et enthousiaste à cet ouvrage. [...]
[...] Les mots deviennent l'expression directe de la pensée, dont ils sont les serviteurs. Cela a pour avantage de pouvoir confronter l'immédiateté des sensations au recul et à l'expérience. Chacune de ses analyses brille par un regard lucide sur ses expériences passées, même si cela implique de rejeter ses anciennes illusions et sa complaisance de jeunesse. D'ailleurs, Simone de Beauvoir peut parfois se montrer très dure envers elle-même. Par exemple, lorsqu'elle écrit (par bribes) son propre portrait, elle n'hésite pas à souligner ses défauts, ses travers de comportement, à l'image de son arrogante solitude qui la coupait des autres. [...]
[...] Elle écrit à ce propos : Il y avait longtemps que la solitude m'avait précipitée dans l'orgueil Solitude, le mot est lâché. Simone s'essaie à la fréquentation des cafés, au jazz et à l'alcool, en compagnie d'inconnus parfois. Mais cela ne la mène nulle part. Pendant tout ce temps, c'est en fait avec son cousin Jacques qu'elle est très liée, puisque leur relation est un mélange d'amitié amoureuse et d'échange intellectuel. Chapitre IV L'agrégation approche. Elle prépare le concours avec Nizan et Sartre. Un fort lien se crée déjà avec ce dernier, qui la surnomme Castor Sartre est son premier amour. [...]
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