Lorsque Dominique Galouzeau de Villepin déclara dans le cri de la gargouille « Le droit devient moyen quand le juge se dépouille de son rôle d'arbitre pour revêtir la tunique de combat du justicier. Le plus souvent, il se met au service d'une croisade menée au nom de la morale alors que sa légitimité ne repose que sur le respect de la loi », l'ancien premier ministre rappela le positivisme juridique, notamment du point de vue de la neutralité du juriste.
En effet, le positivisme juridique prétend décrire le droit tel qu'il est. Ce courant de pensée, en profonde opposition avec le droit naturel ou jusnaturalisme, rejette toute idée de droit idéal ou naturel et n'accorde une valeur juridique qu'au droit positif, c'est-à-dire le droit en vigueur, dans un état donné, à un moment donné.
Ce courant de pensée puise ses sources dans la deuxième moitié du 18e siècle où des hommes de lettre tels que d'Alembert ou Turgot cherchaient { expliquer le progrès de l'esprit humain par le développement des "sciences positives" ; mathématiques, physique, chimie,...
Bien qu'il ne s'agissait alors que de principe ou supposition, la formulation demeura et influençât.
Alors le positivisme est-il l'unique fondement du droit ? Le droit possède-t-il donc un seul et unique fondement ?
[...] Ce courant de pensée, en profonde opposition avec le droit naturel ou jusnaturalisme, rejette toute idée de droit idéal ou naturel et n'accorde une valeur juridique qu'au droit positif, c'est-à-dire le droit en vigueur, dans un état donné, à un moment donné. Ce courant de pensée puise ses sources dans la deuxième moitié du 18e siècle où des hommes de lettre tels que d'Alembert ou Turgot cherchaient { expliquer le progrès de l'esprit humain par le développement des "sciences positives" ; mathématiques, physique, chimie Bien qu'il ne s'agissait alors que de principe ou supposition, la formulation demeura et influençât. Alors le positivisme est-il l'unique fondement du droit ? Le droit possède-t'il donc un seul et unique fondement ? [...]
[...] En effet, afin de sortir de cette logique binaire sans issue intéressante, il convient d'aborder une vision dynamique du droit { l'image de celle de M. Jestaz. A contrario de la séparation positivisme/jusnaturalisme, celui-ci déclara celle qui ne le sont pas finiront par l'être c'està-dire que le droit naturel est amené à être du droit positif. Il aurait donc un lien entre ces deux valeurs. Ainsi, une règle de droit possède un caractère contraignant car elle émane de l'autorité publique et qu'elle est issue d'une procédure régulière. [...]
[...] Ainsi, le droit naturel ne se contente pas d'influencer le droit positif, il en fait partie ; le droit naturel est donc un des fondements du droit. Le jusnaturalisme peut notamment rappeler au droit des hommes, au droit humain, les limites { ne pas franchir, comme cela aurait du être le cas avec l'exemple du régime nazi, ou plus 4 généralement de tous les totalitarismes de la planète. Le positivisme ne peut se suffire à luimême Le dépassement possible Au lieu d'opposer l'universalité du droit { la relativité du droit positif, des auteurs les combinent, notamment Mme. [...]
[...] De plus, on peut se poser la question du devenir et de la qualification du droit restant celui qui n'est pas pris en compte ici par le positivisme. Hans Kelsen, l'auteur de la constitution de l'Autriche en 1920, est { l'origine du positivisme juridique et était le principal représentant de cette vision juridique. Ainsi, Kelsen considérait le droit positif comme un des fondements d'un état de droit. Cette vision à pour conséquence de représenter le droit uniquement par la loi, écartant ainsi des valeurs fondamentales telles que la morale, la coutume, la religion, la société ou encore le droit naturel. [...]
[...] Cependant, les détracteurs du jusnaturalisme objectent à celui-ci les nombreuses variations du droit positif, ce qui rendrait impossible toute idée d'un droit positif universel. De plus, le droit peut-être un garde fou contre l'arbitraire, notamment en imposant un cadre { la loi, aux juristes et aux juridictions, cependant, celui-ci ne peut s'opposer { l'autorité publique : il est donc dépourvu de portée, si ce n'est en cas de révolution. Alors, ces deux notions, pourtant fondamentales, sont-elles condamnées { s'opposer ? [...]
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