Modèles de sécurité sociale, Beveridge, Bismark , Pierre Laroque, système de sécurité de sociale, politique sociale, régime de sécurité sociale
"La formule que nous entendons appliquer est intermédiaire entre ces deux formules, celle de Bismarck et celle de Beveridge." Cette citation résume à elle seule tout le paradoxe du système français de sécurité sociale.
En effet, cette citation de Pierre Laroque, père fondateur de notre système de sécurité sociale, souligne précisément une intention de mettre en place une protection sociale aux visées universalistes, à travers un financement assuré par des cotisations sociales.
En effet, notre système de sécurité sociale est né en 1945 mais il existait en France dès le début au 19ème siècle des politiques sociales.
[...] ) ; - les régimes des indépendants : ils couvrent séparément les artisans, les commerçants ou industriels et les professions libérales pour l'assurance vieillesse, le risque maladie faisant l'objet d'une gestion commune ; - le régime agricole : il assure la protection sociale des exploitants et des salariés agricoles. Il est le seul régime de sécurité sociale à ne pas dépendre du ministère chargé des Affaires sociales, mais du ministère de l'Agriculture. - Les régimes dits complémentaires peuvent fournir une couverture supplémentaire aux risques pris en charge par la Sécurité sociale. [...]
[...] Il s'agit de garantir à tous à minimum pour vivre. Par conséquent, elle ne s'adresse pas seulement aux travailleurs, et encore moins exclusivement aux travailleurs les plus modestes. Elle s'adresse à l'ensemble de la population. Elle prévoit des prestations uniformes correspondant à ce qui est nécessaire pour satisfaire les besoins essentiels qui sont les mêmes pour tous, et qui sont financées par l'impôt et qui sont évidemment gérées par l'état et les administrations publiques, et non par des organismes de droit privé. [...]
[...] Mais le système bismarckien présente quelques lacunes ce qui a conduit à l'évolution du système français de sécurité sociale. Aujourd'hui, dans le système français, une partie du modèle bismarckien glisse peu à peu vers un modèle mixte. En effet, le financement de la sécurité sociale est aujourd'hui partagé entre les cotisations sociales à hauteur de 2/3 et 1/3 par des impôts qui financent par exemple les allocations pour adulte handicapé. Depuis 1991 la contribution sociale généralisée (CSG) contribue à des prestations sociales. [...]
[...] Beveridge prône un système universel ou il entend éradiquer l'indigence qui est un fléau pour l'humanité et un scandale sans excuse pour les sociétés modernes Pour lui, il faut protéger tous les résidents contre tous les risques et toutes les charges avec des prestations qui soient absolument les mêmes pour tous, et cela du berceau jusqu'à la tombe En premier lieu, il souhaite l'affiliation de tous les résidents d'un pays donné, en deuxième lieu, il instaure des allocations familiales, et en troisième, la mise en place d'une prestation spécifique à l'occasion du mariage. Le système de sécurité sociale a des missions qui relèvent des vocations du modèle beveridgien par exemple le soutien des plus pauvres. Cette conception a mené à un système de sécurité sociale française mixte. B. [...]
[...] En effet, le modèle bismarckien est innovant pour l'époque. Il va inspirer de nombreux pays européens. Il a été conçu par le chancelier Bismarck, qui crée une assurance sociale en Allemagne en réponse à l'émergence de la classe sociale ouvrière du fait de l'industrialisation. Pour Bismarck, le gouvernement doit répondre aux besoins sociaux de cette nouvelle classe pour éviter un basculement vers les partis révolutionnaires. En ce sens, l'Allemagne fut le premier pays à mettre en place un système ambitieux pour l'époque d'assurances maladie, vieillesse, réparation contre les accidents de travail. [...]
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