Celse, philosophe du deuxième siècle après J-C, a écrit l'adage latin suivant : Jus est ars boni et equi : le droit est l'art du bon et du juste. Il montre ainsi l'existence d'un lien étroit entre le droit et la justice.
Le droit, selon le petit Larousse de 1996, est défini comme « l'ensemble des principes qui régissent les rapports des hommes entre eux et servent à établir des règles juridiques ». Cette définition est celle du droit positif, droit sur lequel nous nous appuierons dans cette dissertation en écartant la doctrine du droit naturel, propre à chacun et donc trop difficile à cerner pour être prise en compte. Dans le lexique des termes juridiques de Dalloz, « La justice désigne ce qui est juste. Rendre la justice consiste essentiellement à dire ce qui est juste dans l'espèce concrète soumise au tribunal ». Nous considérerons la justice, ainsi que comme un ensemble d'institutions (...)
[...] C'est de ce sentiment d'impersonnalité du droit que nait une idée de Justice collective En effet la étant la même pour tous, elle répond aux même exigences de la majorité des individus et omet volontairement l'avis de la minorité, étant me reflet du droit positif, lui-même crée par la majorité des individus (ou la majorité de leur représentants) mais appliqués à tous. Le droit ne cherche donc pas à créer les normes les plus justes, son rôle n'étant pas de définir ce qui est juste. Il cherche simplement à créer des normes qui satisferont le sentiment de juste de la plupart des individus auxquels il va s'appliquer. [...]
[...] Or, la complexité et la diversité de nôtre société ne permet pas, heureusement, cette unité de pensée. Une Justice idéale serait individuelle, et donc incompatible avec tout droit, ce dernier permettant de régir les rapportes des hommes en société. Une Justice idéale supposerait donc sa propre inexistence. Cela laisserait place à tous les excès de chacun, comme dans un régime anarchique, en écartant toute notion de Justice collective C'est pourquoi le droit positif, crée par la majorité et appliqué à tous, et permet une justice plus juste . [...]
[...] La justice comme application directe du droit Le rôle des juges est de s'appuyer sur des éléments tels que des témoignages, des enquêtes et essentiellement le droit positif afin de rendre un jugement adapté. La justice a pour objectif de personnes morales à leurs droits. Pour ce faire, elle applique un droit, répartis en différentes matières et prenant en compte tous les cas de figures, applicable à tous et connu de tous. En effet les normes qui composent le droit indiquent les droits et devoirs de chacun ainsi que les sanctions applicables à leur transgression. [...]
[...] Droit et justice Le droit et la justice : Une justice Juste est elle envisageable ? Celse, philosophe du deuxième siècle après a écrit l'adage latin suivant : Jus est ars boni et equi : le droit est l'art du bon et du juste. Il montre ainsi l'existence d'un lien étroit entre le droit et la justice. Le droit, selon le petit Larousse de 1996, est définit comme l'ensemble des principes qui régissent les rapports des hommes entre eux et servent à établir des règles juridiques cette définition est celle du droit positif, droit sur lequel nous nous appuierons dans cette dissertation en écartant la doctrine du droit naturel, propre à chacun et donc trop difficile à cerner pour être prise en compte. [...]
[...] I-Les institutions de la justice appliquent le droit Cette application du droit positif se fait à tous les niveaux de juridiction. En effet, différents tribunaux organisent la justice qui apparait comme l'application directe du droit Différents tribunaux organisent la justice La juridiction française est organisée en tribunaux, chacun compétents dans un certains domaines et hiérarchisés. Au premier degré des juridictions civiles, on trouve le tribunal de grande instance (ouTGI), saisit sauf si le litige concerne une matière d'exception (matière commerciale, matière sociale, en ce qui concerne également les baux ruraux, les contentieux de l'incapacité ou encore les conflits entre employés et patrons). [...]
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