C'est au XXe siècle grâce aux succès remportés par la médecine que la question de la diffusion de la santé auprès de l'ensemble des populations s'est posée. C'est ainsi que les auteurs ne s'accordent pas sur le terme de droit à la santé. Certains préférant parler de droit à la protection de la santé. A l'heure actuelle toutes les réformes en France concernant le droit de la santé vont dans le sens d'une meilleure diffusion du droit à la santé.
La reconnaissance du droit à la santé s'est faite au travers de plusieurs réformes en France et dans de nombreux autres pays notamment grâce aux instances internationales. Cette prise de conscience de l'importance de l'accès à la santé pour tous s'est faite avant même l'apparition du terme de droit à la santé.
Ainsi, très tôt dans la loi du 15 juillet 1893, la France a reconnu l'assistance médicale gratuite, puis la loi du 14 juillet 1905 pour l'assistance aux vieillards, infirmes, et incurables privés de ressources. De grandes avancées ont été réalisées en 1928 avec les assurances sociales qui rendent les soins médicaux de plus en plus accessibles au monde du travail. Dans le Préambule de la Constitution de 1946 repris en 1956 le droit à la santé apparaît sous la formule assez vague : « la Nation garantit à tous la protection de la santé ». L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est par la suite créée le 22 juillet 1946 avec pour objectif « d'amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible ». Le 10 décembre 1948 il devient un droit relatif puisque l'article 25-1 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est rédigé ainsi : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé ». Enfin, le 18 octobre 1961 c'est la Charte sociale européenne qui s'empare du droit à la santé. En effet, son article 11 impose aux Etats un « exercice effectif du droit à la protection de la santé ».
Le droit à la santé est donc un droit très récent qui cherche encore ses marques. Même si les droits français, européen et international parlent vaguement d'un droit à la santé ou à la protection de la santé, on peut quand même se poser la question de savoir si le droit à la santé correspond réellement à du droit ? Et quelle place occupe aujourd'hui le droit à la santé dans notre paysage juridique ? Il est vrai qu'aujourd'hui le droit à la santé reste flou (Section I) et il est difficile de le classer juridiquement (Section II).
[...] D'où le principe critique qu'il met en place, aussi bien face au constructivisme qu'au platonisme usuel. Ce souhait de la non-contradiction comme critère de validation du formalisme, et donc du platonisme restreint, recouvre la recherche de la théorie de la démonstration de Hilbert mais Bernays prend acte de l'échec de ce projet, établi par Gödel : il est impossible de démontrer par les méthodes élémentaires la non-contradiction d'une théorie formalisée permettant d'exprimer toute démonstration, faite par les méthodes élémentaires combinatoires, d'une proposition arithmétique Il adopte donc un compromis assez original entre les différentes voies de platonisme de l'anti-platonisme franc au platonisme épistémologique assumé. [...]
[...] Il est donc nécessairement plus proche du formalisme. Il établit un lien très étroit entre le platonisme et la supposition que les objets de la théorie constituent les éléments d'une totalité donnée (donc pour toute propriété on peut déterminer objectivement s'il y a un élément dans la totalité qui possède cette propriété ou s'il n'y en a pas). Ainsi, l'on est en droit de dire a priori qu'il y a une alternative : ou bien il y a tel élément, ou bien il n'y en a pas (Bouveresse prend l'exemple du théorème de Fermat : il y a ou il n'y a pas de n supérieur à 2 tel que Xn + Yn = Zn). [...]
[...] Le problème de la totalité et du tiers exclu Les deux domaines dans lesquels se pose particulièrement ce problème sont ceux de la théorie des ensembles d'une part, fondée par Cantor et qui se base sur la définition de l'ensemble comme une réunion d'objets déterminés, associée à quatre règles, et de l'analyse infinitésimale d'autre part, étude de l'infiniment petit réapparue avec le formalisme grâce à l'analyse non standard de Robinson en 1961. Elles ont en commun de définir les objets d'une théorie comme les éléments d'une totalité. [...]
[...] Il en arrive à conclure que l'intuitionnisme consiste bien plus en un rapport au sujet réfléchissant, donc bien au contraire du platonisme, par principe. Il est contraire à la manière habituelle de faire des mathématiques consistant à établir des théories détachées autant que possible du sujet pensant Les divers degrés du platonisme Ensuite, il classe les théories plus ou moins platoniciennes (auxquelles s'oppose systématiquement le constructivisme, comme on vient de le voir) : au plus bas degré de platonisme, la théorie des nombres entiers comme totalité, à laquelle s'oppose le constructivisme d'après lequel chaque nombre entier est construit à partir du précédent selon la construction successeur = n + et dont le processus est infiniment reconductible, ce qui rend impossible d'avoir jamais de totalité donnée par avance. [...]
[...] Ceci aurait pour conséquence de rapprocher énormément les mathématiques des sciences de la nature, comme la physique. Il est donc bien à comprendre comme un réalisme, par lequel les mathématiques cherchent à maintenir une notion de la vérité comme vérité- adéquation. Ce qui est très étrange dans cette réflexion philosophique de Bernays, c'est d'associer, sans trop s'interroger sur la légitimité de cette association, réalisme et platonisme : le platonisme est bien au contraire perçue traditionnellement en philosophique comme une théorie qui admet à côté des réalités physiques, des réalités suprasensibles nommées idées et donc comme un idéalisme, beaucoup plus qu'un réalisme. [...]
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