Le droit de la communication depuis Malraux à nos jours

Extraits

[...] Le 17 octobre 2005, cette déclaration universelle débouche sur une convention internationale sur l'exception culturelle, qui commence par Porteurs d'identité de valeur et de sens, les activités, biens, et services culturels doivent échapper aux négociations commerciales Cette convention internationale a été surtout amenée par les anglais, suivis des canadiens, australiens et japonais qui ont rejoint cette convention. Ce débat sur la culture s'inscrit au sein d'un débat plus large, qui est celui de la mondialisation et de l'altermondialisme. La politique culturelle française Historique Le mécénat est une initiative royale, au cœur de la création artistique. Des institutions sont crées, comme le collège de France, l'académie française et la manufacture des Gobelins, première entreprise publique. En 1664, Colbert crée une administration, la surintendance des bâtiments du roi qui est l'ancêtre de l'administration actuelle de la culture. [...]

[...] Les aspects négatifs ( Ministre atypique, Malraux est isolé des autres ministres, et cet isolement se fait encore ressentir aujourd'hui. ( Malraux s'est coupé de l'éducation populaire et de la socio-culture. Il y a une rupture entre les politiques culturelle et de la jeunesse. ( Malraux opère également une rupture d'avec l'éducation nationale : les domaines du savoir et de l'art et de la culture n'ont plus aucune nécessité d'être réunis. ( Malraux met à la télévision à l'écart, car il pense cet objet vulgaire, alors que sa mutation en tant qu'agent de l'éducation populaire est prépondérante. [...]

[...] Toutes ces actions donnent une image moins monolithique du ministère. Pour le budget milliards d'euros sont disponibles, dont 50% consacrés à la conservation des patrimoines à la création et à la diffusion, et 25% à l'information (conservatoire, recherche, administration ) Mais le budget est mal cadré et laisse peu de place à l'innovation. Les collectivités territoriales La réforme de 1982 crée la région. Des coopérations intercommunales telles que la CANCA sont ensuite créées. Mais la rapide et quantitative montée en puissance voit le budget dépasser celui de l'état : il y a un véritable tassement car les communes utilisent mal leur budget, et seules les grandes villes obéissent à une forme de nécessité. [...]

[...] Ce dernier fait preuve d'ouverture et choisit comme directeur de cabinet, pour que la politique culturelle soit forte, Jacques Delors. Raymond Michelet devient ministre de la culture, mais rapidement il est remplacé par Jacques Duhamel. On voit que le gouvernement Chaban-Delmas est peu symbolique, car Duhamel passe du ministère de l'agriculture à celui de la culture. Dès 1971, son ministère s'installe dans la continuité de Malraux, mais avec plus de modestie dans le discours, et plus d'exigence et de rigueur dans la gestion. [...]

[...] A l'étranger, on a souvent une image très négative de la notion de politique culturelle car on associe plus la culture à la notion de liberté. Pour eux, cela pousse vers une forme d'art officiel et empêche le pluralisme, c'est une atteinte à la liberté de création. Les Etats-Unis refusent cette notion de politique culturelle, pour eux, la culture est assimilée à un produit marchand et donc organisée autour du marché (offre et demande) et du mécénat. La culture américaine est tout de même dominante et forte car ils s'appuient sur leur supériorité commerciale. [...]