Etude de droit réalisée par un maître de conférence à l'Université de La Réunion abordant la capacité juridique de la femme dans le mariage sous deux aspects : dans la formation et les effets du mariage (I) et dans le cadre de sa dissolution (II). Document de 36 pages au format Word.
[...] La femme est chronologiquement seconde. C'est en l'homme qu'elle trouve sa finalité. Elle est faite pour sa jouissance, pour son repos, pour son accomplissement. l'homme qui se marie se rend possesseur de la moitié de sa religion Cette position médiane définit explicitement la place de la femme au sein de la Révélation : de rang inférieur, certes, mais omniprésente, tel que le principe en est posé par le Coran lui-même : Les maris sont supérieurs à leurs femmes 228). Nous nous permettrons cependant, de mettre en exergue le rôle majeur joué par la femme tout au long de l'histoire de l'avènement de l'islam, et ce, dès l'origine. [...]
[...] 491: punie de l'emprisonnement d'un à deux ans toute personne mariée convaincue d'adultère. La poursuite n'est exercée que sur plainte du conjoint offensé. Toutefois, lorsque le mari est éloigné du territoire du Royaume, la femme qui, de notoriété publique, entretient des relations adultères, peut être poursuivie d'office à la diligence du Ministère public”. [112] MOHAMMED CHAFI, op. cit. Code du statut personnel marocain, note sous article 36, page 75. [113] Exposé des motifs du code marocain du statut personnel, cité par LINAN DE BELLEFOND, tome II, p [114] ROMUALD SZRAMKIEWICZ, “Histoire du droit français de la famille” Dalloz, p [115] Qui rédigera en 1788 “Droit politique des femmes”. [...]
[...] Le consentement à mariage Les législations contemporaines ont consacré le caractère synallagmatique du mariage et posé en tant qu'élément constitutif dont la condition est requise pour sa validité, l'échange des consentements[73]. Est-ce reconnaître par là l'égalité des deux sexes ? Nous examinerons successivement l'échange des consentements en lui-même avant que de nous intéresser aux témoins. L'échange des consentements Il nous apparaît de manière évidente que l'islam assure sinon la domination, pour le moins la prééminence masculine en tous domaines et tout particulièrement au regard du mariage. “L'homme fait son mariage, il décide de sa structure . Le mariage est donc envisagé par le droit que du côté du conjoint mâle”[74]. [...]
[...] Les lois sont faites de telle manière qu'elles les dépossèdent toujours d'une façon ou d'une autre. Par exemple, les femmes et les hommes travaillent du matin au soir. Mais les hommes gagnent de l'argent, et non les femmes. Et quand une femme travaille très dur, sans gagner d'argent, elle est coincée dans un harem, même si elle n'en voit pas les murs. Les lois sont sans doute impitoyables parce qu'elles ne sont pas faites pour les femmes . Cité par Tabari Jamé al Bayan an ta wil al Coran p t. [...]
[...] Elles participaient aux débats sur la foi ou sur tout autre sujet. Elles assistaient aux prêches de Mahomet, se rendaient comme les hommes à la mosquée et prenaient part aux activités religieuses des jours de fête Pour les tenants d'une conception plus restrictive, il ne leur serait pas directement prescrit d'observer les lois religieuses dans la mesure où elles n'auraient aucun pouvoir par elles-mêmes[35]. Si ces deux thèses n'ont en apparence qu'un intérêt limité pour notre sujet, elles donnent, l'une comme l'autre, le ton. [...]
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