Le dopage est un phénomène qui peut se définir à la fois de manière politique, juridique, pharmacologique et sportive. De ce fait la définition du dopage dépend du point de vue adopté.
Ainsi, depuis 2003, le Code Mondial Antidopage ne propose plus de « définition du dopage », mais le considère comme une violation des dispositions en vigueur (fondées sur la dangerosité des produits et l'équité sportive), c'est à dire : la présence d'une substance interdite, l'usage ou la tentative d'usage, le refus d'un contrôle, la violation des exigences de disponibilité, la falsification ou la tentative de falsification du contrôle, la possession de substances ou de méthodes interdites, le trafic de toute substance ou méthode interdite, l'administration ou la tentative d'administration (Code Mondial Antidopage, 2003).
Au-delà de cette définition juridique, le dopage au sens strict n'existe pas, on parle alors de « conduite dopante » (Laure, 2000) pour caractériser toute consommation de produit dans le but d'améliorer ses performances.
[...] - L'appelant reste attentif à la description des effets secondaires et surtout au risque de positivité lors d'un contrôle. Il affirme que ce serait désastreux pour lui et abandonne l'idée Ainsi, on retrouve chez les compétiteurs beaucoup d'inquiétude vis-à- vis des contrôles, que ces inquiétudes soient motivées ou bien qu'elles soient le fruit d'angoisses liées à l'impossibilité de connaître et de manier la liste des produits interdits. Ici nous avons des exemples de l'angoisse que peuvent susciter les contrôles : - L'appelant fréquente des fumeurs de cannabis dans le cadre de soirées d'étudiants et se demande s'il est susceptible d'être contrôlé positif en fumant passivement ? [...]
[...] L. S., Isacson, D. G., L., Berglund, L., & Nyberg, F. (1999). Factors associated with adolescent use of doping agents: anabolic- androgenic steroids. Addiction, 543-553. Kisler, C. A. (1971). The psychology of commitment. Experiments linking behavior to belief. [...]
[...] - L'appelant souhaite savoir si tel médicament est sur la liste des produits interdits, il en prend pour se soigner. - Un entraîneur n'hésite pas à dire que toute son équipe est sous traitement de corticoïde suite à une épidémie de grippe, tous étant très malades.» - appelant dit ne pas bien voir la limite entre se soigner et se doper Ce résultat montre que le problème dans cette population n'est pas le manque de préoccupation pour la santé mais peut être le fait que ces individus ne se reconnaissent pas dans les messages de prévention qui disent que la prise de médicaments, de stimulants est dangereuse pour la santé. [...]
[...] Face à cela, ne peut-on pas percevoir chez certains pratiquants une position défensive visant à respecter absolument la loi ? C'est ce qu'il nous est apparu, lors de l'analyse des fiches de comptes rendus de certains sportifs appelant pour vérifier pour la énième fois qu'un produit n'est pas dopant pendant que d'autres préfèrent ne pas prendre de médicament et rester malades plutôt que de risquer un contrôle positif. Il y aurait donc parmi les cyclistes la cristallisation d'une position défensive vis-à-vis de la loi afin de se protéger de l'amalgame cyclisme/dopage et de tout ce qu'il peut entraîner de négatif (arrestation, scandale, carrière et honneur brisés, railleries). [...]
[...] Mots-Clefs : Sport, Dopage, facteurs de protection, entretien téléphonique. Nous tenons à préciser que si nous avions tenu à ne pas limiter la catégorie existence de contrôle par l'environnement en la laissant ouverte aux contrôles sociaux (par le coach, la famille nous n'y avons en fait retrouvé que les contrôles antidopage. Dans la lecture du mémoire, à partir de ce point, la catégorie existence de contrôle par l'environnement se réfère uniquement aux contrôles antidopage. Musculation : 222 sujets Cyclisme : 124 sujets. [...]
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