Les enquêtes policières (exposé d'éducation civique) : le cas de l'affaire Omar Raddad. Définition d'une enquête policière et criminelle, son déroulement, les indices, la victime et l'enquêteur.
[...] Raddad, c'est que son avocat, Me jacques Vergès, a fait deux propositions de réadaptation de son client qui ont été sèchement rejetées. Dans un premier temps, l'avocat proposait un poste chez une veuve, à proximité d'Antibe. Voyant cette offre "déboutée", il en présente une seconde, cette fois-ci comme employé chez un avocat d'Aix-en-Provence. Les deux rejets ont été justifiés par la complexité et "la nature de l'affaire". Finalement, Omar Raddad voit sa demande satisfaite lorsqu'une usine de conserves de viande basée à Marseille a exprimé son intention d'embaucher l'ex-jardinier. [...]
[...] Il est tiré au sort sur les listes électorales. Il joue un rôle de magistrat pendant la durée du procès. Elle se compose aussi d'un avocat général qui représente la loi et d'un greffier qui est le secrétaire du tribunal: il note tout ce qui se passe lors des audiences. Sur le coté, on retrouve le box: l'endroit où se trouve l'accusé représenté par son avocat L'affaire Omar Raddad : Les petites villes de 10 à 20000 habitants, dotées jusqu'ici d'un commissariat de police, sont à présent dirigées par la gendarmerie. [...]
[...] Faute de preuves et se basant sur le fait que seul Omar Raddad était dans les parages, ce dernier a été quatre jours plus tard, inculpé d'homicide volontaire et écroué à Grasse. Agé de 28 ans, il niera toujours les faits ce qui lui vaudra, le 4 septembre 1998, l'ouverture des portes de la centrale pénitentiaire de Muret, en Haute-Garonne. Il était accompagné de ses avocats, et notamment Me Jacques Vergès. L'ancien jardinier de Ghislaine Marchal, condamné le 2 février 1994 à dix-huit ans de réclusion criminelle par la Cour d'Assises de Nice pour le meurtre de sa patronne (le témoignage des deux graphologues insistant sur le fait que les inscriptions ont bien été écrites par Ghislaine Marchal emporte la conviction des jurés), a passé un peu plus de sept ans derrière les barreaux. [...]
[...] Philippe Ardant en présence de Jean-François Deniau. Les participants ce colloque: anciens présidents de cour d'assises, juristes, auxiliaires de justice, graphologues, médecins légistes, ont constaté avec stupéfaction que les plus élémentaires principes de la procédure judiciaire n'avaient pas été respectés, qu'ils avaient même été bafoués à maintes reprises et qu'il s'agissait d'un procès bâclé. Cependant, aujourd'hui et jusqu'à preuve du contraire, la Justice française continue de désigner Omar Raddad comme unique coupable. BIBLIOGRAPHIE Livres: - http://www.humanite.presse.fr/journal/1998/1998-09/1998-09-05/1998-09-05- 054.html - Omar, la construction d'un coupable de Jean-Marie Rouart - Enquête criminelle de Lionel Prévost Editions. [...]
[...] La Commission de révision demande immédiatement une comparaison des ADN de ce sang avec celui d'Omar Raddad. Un ans plus tard, en février 2001, plus de sept ans après le début du procès, les experts ne peuvent préciser à qui appartient cette empreinte génétique ni l'origine de sa provenance cependant, ni l'ADN ni les traces de sang ne désignent Omar Raddad Le jour du crime : Le médecin légiste, lui, est catégorique: entre le rapport des enquêteurs et la date effective de la mort de Ghislaine Marchal, il y a un décalage de 24 heures. [...]
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