L'adoption par référendum de la Loi Fondamentale du 23 mai 1949 donne lieu aux premières élections législatives en République fédérale d'Allemagne. Dans un régime parlementaire rationnalisé où la prépondérance est accordée au chancelier et à son gouvernement, les élections législatives sont l'événement majeur rythmant la vie politique allemande.
Elles permettent aux citoyens allemands de désigner leurs représentants (Abgeordnete) au Bundestag, élection donnant lieu à la formation d'un nouveau gouvernement. Suite à la réunification, réalisée en 1991, ce système électoral s'est étendue de l'Allemagne de l'ouest (la République fédérale d'Allemagne), à l'Allemagne de l'est (l'ancien République Démocratique d'Allemagne), sans qu'il ne subisse de modifications (...)
[...] Ce fut toujours fois le cas par le passé à l'exception de trois fois. La législature dure, en Allemagne ans. La dissolution A l'issue d'une dissolution prononcée par le président sur demande du chancelier mis en minorité, lorsque la question de confiance, en vertu de l'article 63 donne lieu à de nouvelles élections (ou à l'arrivée d'un chancelier désigné par le Bundestag ayant voté la défiance en vertu du vote de défiance constructif, mais en pratique, le chancelier ainsi désigné a toujours procédé à une dissolution). [...]
[...] Enfin, l'évolution générale semble aller vers une diminution de l'importance des deux principaux partis (CDU et SPD), et l'émergence d'un pentapartisme. En conclusion, le système électoral allemand et les résultats qu'il a donné semblent être probant. Il permet tout en étant majoritarisant, une bonne représentation des différents partis politiques, et le système de coalition qui s'est de facto mis en place fonctionne très correctement. L'alternance au pouvoir est manifeste et est garante de la démocratie. Equilibré et efficace, le scrutin législatif allemand s'inscrit dans le régime de parlementarisme rationnalisé, qui dicte les institutions de l'Allemagne depuis l'après-guerre. [...]
[...] Les principaux partis Les deux principaux partis siégeant actuellement au Bundestag sont : La CDU/CSU : parti chrétien démocrate (centre-droit) Le SPD : parti social-démocrate (centre gauche) Mais il ne faut pas négliger l'importance des tiers partis : Le FDP : parti libéral (centre) Bündnis 90 die Grünen : parti écologique (verts) Die Linke : parti socialiste (gauche) II) Les résultats Les chanceliers Les coalitions au pouvoir 1949-1953 : CDU/CSU, FDP, DP 1949-1957 : CDU/CSU, FDP, DP, BHE 1957-1961 : CDU/CSU, DP 1961-1966 : CDU/CSU, FDP 1966-1969 : CDU/CSU, SPD 1969-1982 : SPD, FDP 1982-1998 : CDU/CSU, FDP 1998-2005 : CDU/CSU, Grünen 2005- : CDU/CSU, SPD La répartition des sièges Résultats détaillés Evolution des scores Remarques Les chiffres entendus sous Linkspartei désignent aussi les scores du KPD en 1949 et 1953, du PDS de 1990 à 2002. L'importance des scores des autres partis en 1949 est due aux nombreux partis nationalistes principalement. Le scrutin de 2005 est marqué également par la renaissance du parti nationaliste le NPD avec 1,5%. [...]
[...] Ce fut le cas en et récemment, en 2005. Déroulement de l'élection La campagne électorale Les partis procèdent avant l'échéance à une campagne électorale fondée, certes, sur un programme, mais aussi sur un leader. Dès lors les élections fédérales font figure d'élections primo-ministérielles dans la mesure où le nom du candidat à la chancellerie est immédiatement associé au parti pour lequel l'électeur vote. Le mode de scrutin Les électeurs allemands disposent de deux voix, l'une désignant un candidat nominativement, l'autre désignant un parti : c'est un scrutin mixte. [...]
[...] Il peut arriver qu'un parti ait plus d'élus directs que de sièges auxquels le vote proportionnel lui donne droit. Ceci explique le fait que des sièges supplémentaires soient en général attribués, et que le nombre de sièges total dépasse souvent les 598, d'en général 10 à 15 sièges. Seuil de représentation Un dernier élément concoure a amenuisé la représentativité proportionnelle des partis au profit de la constitution de fortes majorités, c'est le seuil de représentation, fixé à pour le scrutin proportionnel, ou à 3 élus directs. [...]
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