Le progrès technique correspond à l'ensemble des innovations qui modifient les processus productifs. De nos jours, beaucoup d'experts pensent que le développement sans cesse croissant du progrès technique induit la cause du chômage actuel. Certes, il entraîne des bouleversements profonds dans l'organisation des systèmes productifs et jusque dans nos vies quotidiennes, mais il n'est cependant pas le seul facteur responsable de ces changements. Notre environnement technologique ne cesse d'évoluer, même les métiers les plus traditionnels sont transformés par ces mutations technologiques. Alors, comment peut-on les interpréter ? (...)
[...] Pour l'emploi, si grâce au progrès technique, il est possible de créer plus de valeur ajoutée en consommant moins d'heures de travail. Cela pourrait être négatif pour l'emploi mais, si le surcroît de valeur ajoutée des gains de production peut-être partagé entre les salariés ou les employeurs pour augmenter la demande ou les investissements. Le progrès technique détruit bien entendu des emplois pour en créer d'autres, mais il en crée aussi de nombreux car il permet d'accroître les quantités produites et vendues pour une extension des marchés qui repose sur une augmentation de la demande. [...]
[...] Enfin, il n'y a pas que ce facteur qui constitue une menace pour l'emploi. Tout dépend ainsi de l'intensité de la croissance économique. Lorsque les gains de productivité issus du progrès ne s'accompagnent pas d'une croissance économique, il y aura moins d'emplois. C'est le territoire qui crée de la croissance et doit gérer les gains par rapport à l'emploi pour que cela n'ait pas une répercussion négative sur l'emploi. Nous pouvons aussi remarquer que l'extension du marché, conjugué à l'innovation (diminuer la durée du travail) a des effets très négatifs sur l'emploi. [...]
[...] Pour toutes ces raisons, nous voyons combien le progrès technique peut constituer une menace à l'emploi mais, pourtant, au travers même de cette menace, il constitue, conjugué à d'autres facteurs, une réelle opportunité à l'emploi. Ainsi, les qualifications ainsi que les postes proposés changent, mais, grâce aux employeurs et à une certaines flexibilité du monde du travail (capacité de l'entreprise à adapter sa main d'œuvre à ses besoins politique de délocalisation) les postes évoluent. De cette manière, afin que ces transformations puissent s'opérer, les salariés doivent pouvoir, en fonction des différents postes à pourvoir pouvoir facilement s'adapter à chaque poste mais aussi à différents secteurs (reconversions). [...]
[...] Dans une première partie, nous verrons à quelle échelle le progrès technique peut être une menace pour l'emploi, pour ensuite se pencher sur tous les bénéfices qu'il lui apporte pourtant. Nous verrons ainsi comment il participe à l'évolution de ce dernier dans la société. Tout d'abord, il est indéniable qu'au fil des générations et des avancées technologiques, certains métiers ont complètement disparu, au profit d'autres (par exemple, lorsque le nucléaire a remplacé le charbon, la plupart des mines ont été fermées). [...]
[...] Nous avons ainsi vu comment le progrès technique n'est pas, en soi, déterminant dans l'évolution de l'emploi et des qualifications. L'entreprise et les salariés ont ainsi un grand rôle à jouer et cette influence du progrès est aussi déterminée par l'intensité de la croissance économique. La nation doit ainsi créer de la croissance économique et gérer les gains par rapport à l'emploi et qui est aussi très influencé par le contrôle économique et politique. Enfin, le progrès technique a malheureusement fait disparaître certains emplois mais en a créé de nombreux autres et s'adapte toujours parfaitement à notre société en perpétuelle évolution. [...]
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