En ce début d'année, lorsque nous adressons nos meilleurs vœux à notre entourage, nous lui souhaitons surtout une bonne santé. Ainsi, l'accès au bonheur est indissociable d'une bonne santé. A noter que seulement 16% des français se disent satisfaits de leur vie.
La santé et le bonheur sont deux notions subjectives et relatives.
La constitution de l'O.M.S, l'Organisation Mondiale de la Santé du 22 juillet 1946 est le seul texte juridique qui donne une définition de la santé. « La santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ».
Il convient de se demander si le droit à une bonne santé englobe le droit au bonheur.
Par commodité de langage, nous utilisons les termes droit à la santé pour parler de droit à la protection de la santé. Le droit à la protection de la santé se traduit en un droit aux soins. Le droit à la santé, tout comme le droit au bonheur, n'existent pas en tant que tels. En effet, il est utopique de penser qu'il incombe à l'Etat, même s'il s'agit d'un Etat providence, de garantir une bonne santé à tout un chacun.
Dans une première partie, nous verrons que le droit à la protection de la santé constitue un droit créance et dans une seconde partie, nous nous demanderons si le droit au bonheur n'est pas illusoire.
[...] Le droit à une bonne santé peut sembler utopique tout comme le droit au bonheur. II-Le droit au bonheur : une illusion ? La Constitution de 1793 contient une Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui dans son article premier dispose : Le but de la société est le bonheur commun Ce fut la seule Constitution française à rendre l'Etat débiteur d'une obligation de rendre le peuple heureux. La Constitution de 1793 n'ayant jamais été appliquée, nous ne saurons donc pas si l'Etat aurait satisfait son obligation de garantir le bonheur. [...]
[...] Le droit à la santé, tout comme le droit au bonheur, n'existe pas en tant que tels. En effet, il est utopique de penser qu'il incombe à l'Etat, même s'il s'agit d'un Etat providence, de garantir une bonne santé à tout un chacun. Dans une première partie, nous verrons que le droit à la protection de la santé constitue un droit créance et dans une seconde partie, nous nous demanderons si le droit au bonheur n'est pas illusoire. Le droit à la protection de la santé : un droit créance Le droit à la protection de la santé est un droit à, c'est-à-dire un droit créance. [...]
[...] Pour Epicure, le bonheur est ne pas avoir faim, ne pas avoir froid, ne pas avoir mal En d'autres termes, disposer des moyens nécessaires pour vivre correctement à savoir une alimentation suffisante, un logement et bénéficier de soins médicaux corrects et adaptés à sa situation. Toutefois, il convient de nuancer ces propos car ces conditions sont les conditions nécessaires au bonheur et non les conditions d'un bonheur réel. En effet, les aléas de la vie peuvent rendre l'être humain malheureux même si ces conditions sont remplies. Il incombe à l'Etat d'assurer ces trois conditions pour tous les citoyens. Pour le reste, le bonheur est l'affaire d'aptitudes et d'efforts individuels et non l'affaire de la puissance publique. [...]
[...] L'accès aux soins médicaux pour tous avec en particulier la C.M.U est sûrement insuffisant pour accéder au bonheur. Une personne atteinte d'une maladie grave et incurable devra faire face à des souffrances difficiles à pallier. De même, des malheurs peuvent engendrer des maladies psychosomatiques. D'après un rapport du Haut comité de la santé publique de 1998, à la question pour vous, qu'est-ce qu'une bonne santé ? les personnes interrogées ont eu à répondre par ordre de préférence aux réponses proposées. [...]
[...] Le droit à la santé est-il un droit au bonheur ? En ce début d'année, lorsque nous adressons nos meilleurs vœux à notre entourage, nous lui souhaitons surtout une bonne santé. Ainsi, l'accès au bonheur est indissociable d'une bonne santé. A noter que seulement 16% des Français se disent satisfaits de leur vie. La santé et le bonheur sont deux notions subjectives et relatives. La constitution de l'O.M.S, l'Organisation mondiale de la santé du 22 juillet 1946 est le seul texte juridique qui donne une définition de la santé. [...]
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