Pour aussi loin que remontent nos connaissances dans l'histoire des civilisations dites organisées, une constante s'impose: rarement l'instinct sexuel a-t-il été laissé se manifester en toute liberté. L'anarchie ne saurait être de mise en ce domaine : un minimum de réglementation s'impose. "L'absence de toute réglementation est et demeure impensable ... La société doit s'efforcer d'établir un maximum de contraintes sexuelles parce que tel est, a priori, le but à atteindre" ...
[...] Enfin, s'agira-t-il des crimes de lucre tel le vol (sariqa). L'infraction hadd peut s'envisager en tant que règle de droit tant au regard d'une conception restrictive qu'au regard d'une conception extensive. Dans le premier cas elle serait stricto sensu une “peine fixée en principe par le Coran comme sanctions de délits déterminés violant un droit d'Allah”, alors que considérée lato sensu il s'agirait de “toute peine fixée en principe par le Coran comme sanctions de délits déterminés violant un droit d'Allah . ou un droit de l'homme”[13]. [...]
[...] De ce point de vue toute traduction du Coran serait impossible ou même interdite. Cette précision est apportée notamment aux versets 1 et 2 de la Sorate XLI: “C'est une descente de par le Tout Puissant, le Miséricordieux, c'est un Ecrit dont les signes s'articulent en Coran (récitation) arabe, à l'intention d'un peuple capable de connaissance . Cela ne confère pas pour autant aux arabes un statut particulier, la Révélation étant destinée à l'humanité entière : “Nous ne t'avons envoyé aux humains qu'en leur totalité, pour porter l'annonce et donner l'alarme; mais la plupart ne le savent (XXXIV,28). [...]
[...] “L'absence de toute réglementation est et demeure impensable . La société doit s'efforcer d'établir un maximum de contraintes sexuelles parce que tel est, a priori, le but à atteindre”[1]. Certains sociologues allant même jusqu'à établir un lien de causalité entre la survie de la civilisation et son degré de réglementation sexuelle ; L'anarchie en ce domaine constituerait l'une des causes premières de la disparition de l'ethnie en ce qu'elle participerait directement à son déclin. Ainsi, les pulsions sexuelles se doivent-elles d'être canalisées, domptées par des contraintes de vie en société organisée, aux fins que notre liberté individuelle n'empiète en aucune manière sur le corpus social. [...]
[...] Le contexte historique entourant cette révélation est parvenu jusqu'à nous d'une manière fort précise. L'honneur du Prophète avait été mis en doute, son épouse préférée, Aïcha, la “Mère des Croyants” , ayant été accusée de fornication. Mahomed avait épousé Aïcha, alors âgée de neuf ans à Médine; elle était la fille d'Abu Bakr, premier ou second Compagnon du Prophète et d'Umm Ruman, de la tribu des Kinana.Plus de mille deux cent hadiths lui sont attribués. Pendant les neuf années que dura leur union, les rapports entre Aïcha et le Prophète furent tendres et passionnés.”Toutefois, dans le courant de l'année 627, il se produisit un incident qui déclencha un scandale à Médine: la femme du Prophète fut accusée d'adultère par des ennemis du Prophète, conduits par le Médinois Allah b. [...]
[...] 113) ; Sur le sort réservé aux Croyants au Paradis, il peut être renvoyé au Sommaire de MOUSLIM, Livre 53, tome II, p à 523. El Bokhari (810- 870). [8]Bernard DURAND “Droit musulman droit successoral” Litec. Bernard DURAND,op. cit. Encore que cette formule ne soit due qu'aux jurisconsultes allemands. J. SCHALDT, op. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture