La notion de taux d'intérêt est présente à deux échelons différents.
Tout d'abord, elle trouve à s'appliquer au niveau des marché de capitaux qui est la source de financement des banques et qui sert de référence en matière de fixation de taux.
Les taux pratiqués sur les marchés de capitaux servent de référence aux crédits à court terme et moyen terme, pour les taux du marché monétaire et aux crédits à moyen terme et long terme, pour les taux du marché obligataire (...)
[...] Le taux conventionnel est celui arrêté par accord entre les parties. Il est librement négocié par les parties dans les limites, toutefois, de l'usure. Il est parfois reproché aux banques de se concerter avant de modifier leur taux. A l'époque où les banques se refinançaient à taux fixe auprès de la banque de France, le taux de réescompte de l'Institut d'émission servait de base à la fixation de nombreux taux. Aujourd'hui, les refinancements se faisant essentiellement sur le marché monétaire, cette référence a disparu : chaque établissement fixe et publie un taux de base et le taux d'une partie des crédits est constitué par le taux de base augmenté d'une marge variable selon les caractères du crédit et la qualité du client. [...]
[...] La première application a visé les prêts. La loi 66-1010 du 28 décembre 1966 (L. 313-1 et L. 313-2 CConso.) a défini et imposé le principe du "taux effectif global" ou TEG incluant, à côté du taux d'intérêt proprement dit (taux nominal), un certain nombre de frais, commissions ou accessoires. Ainsi, on y inclut généralement les sommes correspondant à l'ouverture des dossiers ou à la rédaction des actes notariés. C'est le taux réellement pratiqué pour une opération de crédit déterminée. [...]
[...] Il est exprimé en pourcentage et sur une période de référence en général d'un an. La notion de taux d'intérêt est utilisée, a priori, dans toutes les opérations où l'une des parties contractantes s'endette, y compris des instruments financiers qu'on décrit généralement par convention comme des produits d'épargne (compte d'épargne, obligation, etc.) ; et a posteriori, pour mesurer la rentabilité relative ou absolue de tous les instruments financiers et investissements. Nous allons tout d'abord étudier les facteurs déterminants des taux d'intérêt, pour, ensuite, s'intéresser à la nomenclature des taux d'intérêt. [...]
[...] Au XXe siècle, les monétaristes expliquent leur formation par des facteurs purement monétaires (ajustement entre offre et demande de monnaie). Tel a été l'apport, dès avant la guerre, d'auteurs comme I. Fischer ou J.-M. Keynes et, plus près de nous, de Robertson, Halm, Ohlin et Friedman. Une analyse des facteurs de formation des taux d'intérêts montre que le plus déterminant est le coût du financement. Le prix d'achat moyen des ressources nécessaires au financement des opérations de crédit joue un rôle majeur dans la fixation de leur taux d'intérêt. [...]
[...] La vérité des prix ne pouvant être à sens unique, il était logique que le déposant fût, comme l'emprunteur, à même de connaître son taux réel de rémunération et, par voie de conséquence, le coût réel supporté par la banque. * Taux fixe et taux variable (ou révisable) Le taux fixe est un taux qui ne peut subir aucune évolution, ni en hausse, ni en baisse. Au contraire, le taux indexé et le taux variable peuvent évoluer en fonction d'un paramètre. Ainsi, si l'évolution du taux est proportionnelle à la variation affectant le paramètre, il s'agit d'un taux indexé. [...]
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