La mort volontaire

Extraits

[...] •Article L1111-11 : concerne directement l'euthanasie mais l'article emploi le terme de malade en fin de vie Le malade en phase avancée ou terminale qui souffre d'une maladie grave et incurable peut décider de limiter ou d'arrêter le traitement. Le médecin respecte son choix mais il l'informe des conséquences de son choix. Le choix par anticipation est possible (hors d'état d'exprimer sa volonté) Néanmoins, le médecin n'est pas lié de manière absolue par le choix du patient, il s'agit d'un souhait et non pas une volonté. S'il le malade n'a pas exprimé de directives, le médecin peut décider lui- même d'arrêter ou de limiter le traitement, après avoir recueilli un avis collégial et consulté les proches du malade. [...]

[...] En France, la légalisation est demandée mais elle a été longtemps écartée pour des raisons d'ordre public et concernant la religion catholique. La question fait donc débat et on envisage plusieurs hypothèses : -Testament de vie dans lequel chacun pourrait inscrire son refus de prolonger la vie artificiellement (si état incurable) -Exception d'euthanasie qui serait de responsabilité pénale pour les médecins. -L'affaire Humbert de 2004 qui est à l'origine de l'évolution du droit La législation interdit l'euthanasie par la loi de 2005, loi Léonetti. [...]

[...] Libertés publiques et droits de l'homme : La mort volontaire A Le suicide La possibilité du suicide transforme la vie en choix. Si on doit analyser le suicide comme un stade ultime de la liberté, ce n'est acceptable que si l'on exprime un choix libre et lucide. La loi du 4 mars 2002 reconnait le droit du malade à refuser des soins. La plupart du temps, le suicide est consécutif d'une situation de détresse à laquelle il faut remédier ID de prévention du suicide. [...]