André Compte Sponville nous dit que « La morale n'est légitime qu'à la première personne. La morale ne vaut que pour soi ; pour les autres, la miséricorde et le droit suffisent. ». Ici, l'auteur distingue clairement le droit et la morale. Pour lui, ce sont deux valeurs opposées.
Le droit se distingue d'autres types de règles de conduite en société, comme les règles politiques, religieuses ou encore morales. Le droit vise à organiser la société et les relations qui s'y établissent entre les personnes qui la composent. Il permet d'exercer un pouvoir social organisé, ainsi que de trancher les conflits d'intérêt. On peut brièvement résumer le droit comme les règles obligatoires, générales et impersonnelles régissant la vie en société et sanctionné par la puissance publique (...)
[...] Cornu revendique clairement l'existence d'un droit influencé par la morale. Jean Carbonnier soutient cette idée et affirme que le droit n'est pas le seul à régler la société : il y'a aussi la morale et les mœurs. On constate que l'exercice du pouvoir juridique a des implications morales. Le Parlement par exemple est un pouvoir politique de par sa composition mais, en votant la loi, il se réfère souvent à un modèle moral implicite B. Des influences réciproques indéniables On peut affirmer que la morale exerce une influence sur le droit. [...]
[...] On constate alors qu'il y a deux possibilités de raisonnement sur la relation entre droit et morale. En quoi peut-on dire que ces deux principes convergent ou divergent ? Ont-ils la même fonction, la même finalité ? Pourquoi peut-on dire qu'ils ont des influences réciproques ? Pour répondre à ce problème, nous pouvons affirmer que le droit et la morale sont deux principes divergents. En effet, on constate sans difficulté la présence de deux concepts distincts qui se caractérisent par une finalité et des sanctions différentes. [...]
[...] Ici, l'auteur distingue clairement le droit et la morale. Pour lui, ce sont deux valeurs opposées. Le droit se distingue d'autres types de règles de conduite en société, comme les règles politiques, religieuses ou encore morales. Le droit vise à organiser la société et les relations qui s'y établissent entre les personnes qui la composent. Il permet d'exercer un pouvoir social organisé, ainsi que de trancher les conflits d'intérêt. On peut brièvement résumer le droit comme les règles obligatoires, générales et impersonnelles régissant la vie en société et sanctionné par la puissance publique. [...]
[...] Il s'agit d'obligations que le droit n'appréhende pas. Par exemple, l'exécution d'une obligation alimentaire entre parents et enfants est juridiquement obligatoire ; elle ne l'est pas entre frères et sœurs : c'est une obligation morale. Au cours du temps, une règle morale (ou religieuse) peut devenir règle de droit. Deux exemples, en France, avant de devenir règle de droit, le mariage était du domaine de la religion. De plus, J. Carbonnier souligne que Dans le métro, la défense de fumer procède du droit ; ailleurs de la politesse ou de l'hygiène Toute règle morale peut donc devenir juridique : il lui suffit pour cela d'être rendue obligatoire et sanctionnée par l'Etat. [...]
[...] On peut affirmer la parfaite dissemblance entre droit et morale : A. Piedelièvre (Introduction à l'étude du droit) énonce en parlant du droit et de la morale il s'agit de deux univers parallèles au sens euclidien là où parallèle signifie impossible rencontre. Certains faits sont immoraux mais peuvent être considérés comme règle de droit car ils permettent de faire régner une sécurité juridique. A contrario, bien des règles morales ne sont pas consacrées par le droit. Certaines règles sont différentes de la règle de droit mais s'appliquent à tous. [...]
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