La génétique connut ses premiers balbutiements avec l'énoncé des lois de Mendel en 1868 et l'établissement en 1920, de la théorie chromosomique de l'hérédité par Morgan. Avec la Seconde Guerre mondiale, la génétique devint synonyme d'eugénisme. Ce n'est qu'à partir des années cinquante que la génétique parvint à se détacher de ce concept. Les recherches s'accélèrent en 1961 avec la découverte de l'ADN. Les manipulations génétiques se développent, également, au niveau de la reproduction animale visant à l'amélioration d'une race. En juillet 1996 nait Dolly, le premier animal cloné, au Roslin Institute en Ecosse. Elle est créée à partir de glandes mammaires prélevée sur une brebis adulte et mise en culture. La naissance est un succès cependant les chercheurs découvrent assez rapidement que Dolly vieillit anormalement vite et présente des défauts. L'expérience n'est donc pas totalement concluante et Dolly a du être euthanasiée. D'autres animaux vont ainsi être clonés sans pour autant arriver à un résultat idéal : un singe en 1997, une chèvre et des souris en 1998 (dont le codage génétique est proche de celui de l'homme)... Cependant le clonage n'est pas encore possible pour tous les animaux. Cette même année un groupe coréen a déclaré avoir cloné un embryon humain par transfert nucléaire, mais l'expérience a pris fin au stade de quatre cellules ; il n'y a donc pas eu de preuve réelle du succès de la reprogrammation (...)
[...] Le clonage reproductif irait à l'encontre de la nature et les conséquences pourraient en être désastreuses car si la nature a engendrée des évolutions c'est parce qu'elles étaient nécessaires et bénéfiques à l'homme. L'évolution c'est étendue sur des millions d'années, elle a été progressive. User du clonage reviendrait à aller contre cette évolution. Le problème est de savoir si l'action de l'homme serait meilleure que celle de la nature. De plus l'on pourrait dériver dans des pratiques eugéniques et ce même involontairement. Les risques pris sont donc trop importants. [...]
[...] Le sort de l'humanité en général sera celui qu‘elle méritera. A. Einstein, Comment je vois le monde. INTRODUCTION La génétique connut ses premiers balbutiements avec l'énoncé des lois de Mendel en 1868 et l'établissement en 1920, de la théorie chromosomique de l'hérédité par Morgan. Avec la Seconde Guerre mondiale, la génétique devint synonyme d'eugénisme. Ce n'est qu'à partir des années cinquante que la génétique parvint à se détacher de ce concept. Les recherches s'accélèrent en 1961 avec la découverte de l'ADN. [...]
[...] Dans le cas du clonage humain il est important de distinguer le clonage thérapeutique du clonage reproductif. Le clonage thérapeutique permet de sauver la vie d'un grand nombre d'individu et d'assurer une existence plus douce à l'homme en lui évitant d'être malade ou handicapé. Mais face à ces arguments s'oppose la dignité de l'embryon : a-t-on le droit de sacrifier des embryons, des êtres vivants potentiels pour l'amélioration de la vie ? Quand au clonage reproductif, tout le monde s'accorde sur une interdiction reposant sur le fait que le tenter en l'état actuel des choses serait d'une irresponsabilité criminelle. [...]
[...] Le gouvernement proposa des amendements sur six questions dont l'interdiction du clonage reproductif. Ce projet fut adopté en première lecture par l'Assemblée nationale le 22 janvier 2002. Le texte avait été voté par 51 voix contre 21. Ce sont prononcés en faveur, M. Alliot-Marie, R. Bachelot-Narquin, F. Fillon et N. Sarkozy Le texte a été transmit au Sénat le 29 janvier 2002. Il a été substantiellement modifié le 30 janvier 2003. [...]
[...] Il constate, également, l'absence de législation sur le sujet dans certains États membres. Les députés proposent l'élaboration de normes éthiques, tant à l'échelon régional que mondial. Une directive du 30 juillet 1998[9] portant sur la protection juridique des inventions technologiques déclare non brevetable et contraire à l'ordre public ou aux bonnes mœurs les procédés de clonage des êtres humains. Un protocole relatif à l'interdiction du clonage reproductif des êtres humains a été adopté le 12 janvier 1998 à Paris et signé par 19 États dont la France[10]. [...]
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