Droit canonique, organisation de l'Eglise, mariage, sacrement, Corpus Iuris Canonici, concile Vatican II, alliance matrimoniale, canon 1055, fidélité, consentement, canon 1057, canon 1061 paragraphe 1, code de 1983, dispositif des empêchements, concile de Latran II, Eglise catholique, séparation des conjoints
Le mariage tient une place importante dans l'Église, il se manifeste comme la volonté de Dieu pour la vie des hommes qui est manifesté par le Christ dans l'Évangile. Il est donc une réalité naturelle présentée par l'Église comme un sacrement. La doctrine canonique du mariage se précise à l'occasion de l'élaboration du Corpus Iuris Canonici dans la seconde moitié du Moyen-Âge. Pendant ce temps, l'Église a développé des lois pour réguler le mariage afin de donner aux fidèles la possibilité de mieux vivre leur foi en communion avec l'Église. Le mariage est défini canoniquement comme "l'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie", cela est également énoncé clairement : "entre baptisés il ne peut exister de contrat matrimonial valide qui ne soit, par le fait même un sacrement".
Après le code de 1983, il y a un débat à cause de la définition du mariage comme "alliance" ou comme "contrat". Cela permet de rapprocher l'alliance conjugale de l'alliance entre Dieu et les hommes. Ainsi le canon 1055 nous présente le bien des conjoints et le bien des enfants comme les finalités du mariage. Le Christ a élevé le mariage des baptisés au rang de sacrement. C'est le baptême des deux conjoints qui donne au mariage sa nature sacramentelle, indépendamment de la volonté des conjoints ou du ministre. Le concile Vatican II rappelle que le mariage implique l'exclusivité du don mutuel des époux. Ainsi le mariage a deux propriétés essentielles : en premier l'unité, qui exclut toute forme de polygamie ou de polyandrie et implique la fidélité.
[...] La doctrine distingue le rapt violent qui consiste dans la captivité violente de la femme, et le rapt par séduction à la soustraire à l'autorité de ses parents ou tuteurs. La consanguinité. Aujourd'hui le mariage est invalide entre ascendants et descendants et, en ligne collatérale, jusqu'au quatrième degré, c'est-à- dire entre cousins germains. L'empêchement est dispensé seulement pour les cousins germains. L'affinité est le lien constitué par le mariage. Un homme ne peut pas épouser la femme de son fils ; voire de son petit-fils. L'honnêteté publique est le prolongement de l'empêchement précédent. [...]
[...] Chaque Église ou communauté est régie par son droit propre ou, si elle n'en a pas, par le droit auquel elle se rattache. Le canon 1061 § 1 rappelle que le mariage est pleinement valide dès qu'il est conclu, mais il n'acquiert sa pleine indissolubilité qu'à partir de la consommation. Le plein effet de la sacramentalité implique la consommation du mariage. Le concile Vatican II et après le code de 1983 prescrivent que l'acte doive être un véritable acte humain, libre et responsable. [...]
[...] Le droit canonique est l'expression de la solidarité d'une institution qui assume les difficultés de l'itinéraire humain et permet à l'homme d'accomplir sa vocation. [...]
[...] Un catholique a besoin de la dispense de l'empêchement concédée par l'ordinaire de lieu pour pouvoir épouser une personne non baptisée. Un des deux conjoints n'étant pas baptisé, le mariage n'est pas sacramentel. Le mariage avec un baptisé non catholique n'est pas sous le coup de l'empêchement. Il est seulement soumis à autorisation. On parle alors de mariage mixte. L'empêchement d'ordre sacré : le concile de Latran II déclare le mariage des clercs illicites et invalides. La réception de l'ordre sacré empêche de contracter mariage. Cet empêchement est de droit ecclésiastique et peut être levé par le pontife romain. [...]
[...] Il doit exprimer la donation réciproque et totale des époux. Le droit prescrit un « acte apte de soi à la génération », mais il pose néanmoins une présomption en faveur de la consommation du mariage dès que les conjoints ont cohabité. II. Les conditions du consentement En 1981 le pape attire l'attention sur la nécessaire préparation des mariages pour éliminer le plus possible les difficultés et pour conduire positivement les mariages à la réussite et à la pleine maturité. [...]
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