La règle de droit peut-elle protéger l'œuvre d'art, le créateur ? Peut-elle être une contrainte pour le créateur, vis-à-vis de l'œuvre ?
Qu'est-ce que le droit ? Qu'est-ce que l'art ? Peut-il y avoir une initiation à l'art par le droit ? Ex. : l'art oratoire, l'éloquence de l'avocat.
Y a-t-il une politique culturelle ? Y a-t-il un ministère des affaires culturelles et par conséquent, un encouragement à la création d'œuvres d'art ?
Financièrement quel est le pourcentage des dépenses publiques attribuées à l'art, aux manifestations artistiques, à la création artistique ?
L'œuvre d'art est-elle un instrument de glorification du prince, du chef de l'Etat? Ex : Versailles qui a été la volonté de montrer aux monarchies européennes que le Roi de France était un puissant soutien des lettres, des arts, et qu'il traduisait dans la pierre, dans les peintures et les sculptures son rayonnement. Ex. : les présidents de la République ont le souhait de montrer leur pouvoir et leur passage au plus haut de l'Etat par une politique de grands travaux (le centre Pompidou, la Bibliothèque Nationale de France, le musée des arts premiers).
Si les dépenses sont élevées, cela rapporte néanmoins de l'argent. La BNF est le lieu dans lequel les chercheurs étrangers viennent travailler, c'est la renommée de cette bibliothèque qui contribue à la réputation du pays. Le centre Pompidou fait partie des monuments les plus visités.
L'œuvre d'art peut être vue par les puissants comme l'extériorisation de leur puissance.
Le but de l'œuvre d'art est l'esthétique, le goût. C'est la représentation de l'Homme dans sa splendeur (statue, portrait…). Est-ce l'Etat qui va commander une œuvre d'art pour la collectivité ? Quel est le statut de l'artiste ? Il est indépendant, mais il peut être rétribué par le prince et doit donc correspondre aux décisions de l'Etat. Il peut également être rétribué par les collectivités locales.
[...] l'artiste salarié permanent Il conserve sa liberté de création, mais il la met au service de l'emploi. Il est soumis au régime social de tous les salariés, il ne paie ni TVA ni taxe professionnelle. l'artiste salarié intermittent Il participe pour une durée indéterminée à une production audiovisuelle. Il vit de contrats en contrats. Le problème récurrent est l'assurance chômage. C Les artistes associés l'association Ils peuvent choisir de se réunir sous la forme de l'association pour vendre leurs oeuvres. Une association peut employer un artiste comme salarié. [...]
[...] Cette notion de dignité de l'Homme peut servir de référent pour interdire une œuvre artistique. L'art est au cœur de la cité. L'art, comme le droit, peut également être au cœur de la vie politique. L'œuvre d'art peut être une propriété privée ou publique (on peut lui appliquer l'édit de Moulins sur l'inaliénabilité). Parallèle droit et art Le droit représente un corpus de règles ayant pour objectif de permettre aux Hommes de vivre en harmonie. Le droit est consubstantiel à la vie en société. [...]
[...] Il y a des nouvelles formes d'expressions après les périodes d'instabilité et de noirceur des guerres. La haute couture :il est impensable qu'une femme sorte sans chapeau, avec les cheveux courts ou en jupe courte. Mais entre les 2 guerres, il y a un bouleversement de ces critères. Après la 2e GM, on a continué à fréquenter les salons. Les salons littéraires sont remplacés par des cercles. L'institut de France perd de son prestige. Création du TNP= Théâtre National Populaire par Jean Vilar. [...]
[...] C'est aussi entre les 2 guerres que le bureau de l'enseignement des arts va se révéler comme un pivot. Il s'agit de lutter contre les monopoles, d'affaiblir les privilèges et de vaincre les intérêts particuliers. Ce bureau va prêter une attention particulière à l'enseignement du dessin et des arts aux jeunes filles. V Le CSBA : Le Conseil Supérieur des Beaux Arts Créé par un décret du 22 mai 1875. Le CSBA doit avoir un rôle comparable à celui du Conseil Supérieur de l'Instruction Publique. [...]
[...] Comment les Beaux Arts sont devenus un service public ? On commence à s'interroger sur l'utilité sociale de l'art et le 19e siècle va être profondément marquée par cette idée que l'art est lié à la nature du régime politique et qu'il a une vocation sociale dans la mesure où il contribue à l'instruction publique. L'art a une mission de service public. I De l'apanage de la couronne au service public culturel La surintendance des bâtiments peut être assimilée à un organisme central d'administration des Beaux Arts. [...]
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