Depuis son apparition dans les années 50, la grande distribution a engendré l'accroissement de l'offre de produits et la réduction des coûts commerciaux. Les grandes surfaces sont apparues et les consommateurs ont très vite compris l'intérêt qu'ils pourraient trouver dans ces dernières (plus d'offres, prix attractifs,...). L'essor des distributeurs a en effet permis une augmentation du volume d'achat et donc une baisse des prix pour les consommateurs.
Depuis son développement il y a une cinquantaine d'années, la grande distribution n'a cessé d'évoluer en fonction des attentes des consommateurs. Cette capacité d'adaptation souligne une volonté de satisfaire les clients et une compétitivité toujours plus forte entre les grands groupes (...)
[...] Mais pour un même type d'acheteur, la différenciation de tarifs ne peut se faire dans le cadre des CGV. Celles-ci ont vocation d'inclure l'ensemble des services rendus au moment de l'acte de vente entre l'industriel et le distributeur. Les CPV ne sont pas communicables aux tiers, et ne doivent pas être discriminatoires d'un client à l'autre. La différenciation tarifaire est possible, sans tomber dans la discrimination abusive ; et de plus il n'est pas interdit à l'acheteur de négocier des conditions d'achat avec le vendeur sans s'éloigner des CGV. [...]
[...] En conséquence de quoi les fournisseurs, abrités par l'anonymat de leur rôle d'intermédiaire, peuvent pousser les prix à la hausse, tout en pointant du doigt aux agriculteurs en colère les marges arrières des distributeurs. Il faut souligner que l'existence des primes de référencement et donc des marges arrières n'est pas anormale, puisqu'il s'agit de la rétribution d'un service. La loi Dutreil (circulaire du 16 Mai 2003 ) L'entrée en vigueur de la loi Galland n'a pas eu les effets escomptés. De plus, les nombreux conflits entre la grande distribution et ses fournisseurs ont incité les législateurs à remanier le dispositif légal. [...]
[...] Cette grande réforme devrait apparaître d'ici peu (avant la fin de l'année). En effet, les prix des biens de grande consommation augmentent plus vite que l'inflation ; et le pouvoir d'achat des consommateurs se retrouvent réduit. Ce problème concerne principalement la France ; et il influence directement la croissance, l'activité et l'emploi. Les modes de consommation évoluent rapidement. Les politiques commerciales des grandes enseignes sont articulées autour de l'attractivité des prix bas. Mais le rôle de ces nouvelles régulations est de veiller que la concurrence joue réellement au profit des consommateurs. [...]
[...] Certes cette loi apporte plus de transparence dans la relation et les coopérations commerciales entre les acteurs, de plus elle limite l'abus et le déséquilibre entre fournisseur et distributeur dans les Conditions Générales de Ventes. Mais cet encadrement juridique est-il nécessaire ? A priori, non, car les distributeurs n'ont toujours pas baissé leurs prix de ventes finaux (le prix payé par le consommateur). Leurs marges arrière sont limitées mais sont encore existantes et persistantes. Elles sont le signe du pouvoir de négociation du distributeur. [...]
[...] Pour les PME : - Diminution de la marge arrière. - Cette circulaire rééquilibre les rapports de force entre les distributeurs et les fournisseurs (plus le groupe est imposant en terme de taille (concentration, fusion acquisition) plus son poids dans l'équilibre est important. - Remise en cause du principe des enchères inversées très néfastes pour les fournisseurs et pour les petites unités de production (imposant, sous le jeu de la concurrence, des tarifs toujours plus bas envers les distributeurs). Mais une question reste en suspend : qui va payer ? [...]
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