L'euthanasie, dans son plus large sens, désigne toute attitude ou démarche qui a pour but d'abréger la vie d'une autre personne pour la soulager de ses souffrances. Ceux qui ont recourt à cette pratique sont généralement des malades incurables et souffrants qui n'ont ni la force ni les moyens de se suicider sans l'assistance d'une autre personne.
Qu'est-ce qui pousse le malade à vouloir l'euthanasie ?
On peut croire que c'est la souffrance physique qui pousse un malade à préférer la mort. Pourtant, il existe les soins palliatifs qui permettent une prise en charge à la fois médicale, psychologique et sociale de la fin de vie d'un patient.
Mais dans la situation d'un patient qui souffre d'une maladie incurable, qui le condamne à rester sur son lit d'hôpital ou qui ne peut plus faire rien faire par soi-même, la situation devient insupportable et le choix entre la vie et la mort devient presque "évident". Il y perd sa dignité et le regard des autres est difficile à subir.
La souffrance liée à cette perte de dignité et d'autonomie est plus difficile à vivre pour le malade. L'euthanasie est donc la seule échappatoire à cette souffrance psychologique.
L'euthanasie interdite en France
- L'article 38 alinéa 2 du Code de Déontologie médical français interdit aux médecins de provoquer délibérément la mort d'un malade.
- La loi d'avril 2005 permet d'arrêter un traitement ou de refuser un acharnement thérapeutique. Elle ne légalise absolument pas l'euthanasie.
- Le fait de tuer quelqu'un volontairement est considéré comme un homicide. L'euthanasie est donc interdite en France.
- Quant à l'euthanasie passive, l'abstention thérapeutique, est considérée comme une non-assistance à personne en danger.
Ces pratiques sont sévèrement punies par la loi.
Que risque une personne qui pratique l'euthanasie ?
En cas d'homicide :
- Selon l'article 221-1 du Code Pénal, "le fait de donner volontairement la mort à quelqu'un constitue un meurtre (...) puni de 30 ans de réclusion criminelle."
- Selon l'article 221-3 du Code Pénal, "un meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat. Il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité."
En cas d'empoisonnement :
- Selon l'articule 221-5 du Code Pénal, "le fait d'administrer des substances de nature à entraîner la mort constitue un emprisonnement de 30 ans (...)
[...] o CONCLUSION : L'euthanasie est aujourd'hui interdite en France et est sévèrement punie par la loi. Elle est considérée, pour l'euthanasie active, comme un meurtre ou un assassinat, et pour l'euthanasie passive, comme non assistance à personne en danger. Depuis 2005, une loi existe afin de permettre à des malades d'arrêter un traitement ainsi que l'acharnement thérapeutique. Il existe également les soins palliatifs, visant à soulager un malade en phase terminale de ses souffrances. Malgré cela, l'euthanasie reste un sujet de débat. [...]
[...] Ces lois sont-elles suffisantes ? L'euthanasie sera-t-elle légalisée un jour en France ? Ces questions restent encore en suspens pour l'instant. [...]
[...] La proposition de loi était dénommée comme assistance médicalisée pour mourir Le premier article indiquait que toute personne "capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique et psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable", pouvait demander à bénéficier d'une assistance médicalisée pour mourir. Au final, la proposition de loi fut rejetée, mais elle lança de vifs débats sur le sujet, et montre que les Français sont partagés. o L'euthanasie dénature-t-elle l'homme ? L'euthanasie comporte beaucoup d'aspects qui contredisent les principes de nos mœurs actuelles. [...]
[...] L'euthanasie est donc interdite en France. - Quant à l'euthanasie passive, l'abstention thérapeutique, est considérée comme une non-assistance à personne en danger. Ces pratiques sont sévèrement punies par la loi. o Que risque une personne qui pratique l'euthanasie ? En cas d'homicide : - Selon l'article 221-1 du Code Pénal, le fait de donner volontairement la mort à quelqu'un constitue un meurtre ( ) puni de 30 ans de réclusion criminelle. - Selon l'article 221-3 du Code Pénal, un meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat. [...]
[...] Mais dans la situation d'un patient qui souffre d'une maladie incurable, qui le condamne à rester sur son lit d'hôpital ou qui ne peut plus faire rien faire par soi-même, la situation devient insupportable et le choix entre la vie et la mort devient presque évident Il y perd sa dignité et le regard des autres est difficile à subir. La souffrance liée à cette perte de dignité et d'autonomie est plus difficile à vivre pour le malade. L'euthanasie est donc la seule échappatoire à cette souffrance psychologique. o L'euthanasie interdite en France - L'article 38 alinéa 2 du Code de Déontologie médical français interdit aux médecins de provoquer délibérément la mort d'un malade. [...]
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