Le Droit est contrairement aux autres un ordre visant à influencer les individus qui lui sont soumis par le moyen de la contrainte physique « ordre immanent de contrainte qui dispose du monopole de la contrainte ». Cela le distingue l'idée de l'ordre juridique définit par le fait qu'il cherche à influencer par la contrainte et la définition de normes juridiques isolément par la sanction.
Certaines normes isolément n'ont pas besoin de contraintes (e.g. habilitation). Néanmoins les normes juridiques sont toujours liées à d'autres normes qui s'imposent au bout du compte par la contrainte. Ces normes sont des normes « non-indépendantes », liées par des connexions essentielles avec des normes contraignantes (...)
[...] Il ne doit pas être choisi en raison de ses propriétés matérielles. Il convient d'essayer d'adopter une définition qui rende l'objet apte à être analysé par la science du droit. En définissant le droit par des critères formels on aura des objets qui auront une structure commune qui sera adaptée aux méthodes d'analyse. Le Droit est un ensemble de normes hiérarchisées entre elles de manière à la fois statique et dynamique. Un système normatif uniquement dynamique, on n'aurait rien d'autre à dire que la procédure a été respectée ou pas. [...]
[...] Il entre dans la définition des normes la possibilité qu'elles ne soient pas toujours suivies. Serait illusoire de penser qu'une norme puisse obtenir un résultat parfait. Par ailleurs, la question se pose de savoir si la constatation permet de distinguer les ordres normatifs des autres. De manière générale, pas vraiment de problèmes. Mais pour des cas limites ? On pourrait imaginer que le voleur agisse en vertu d'un supérieur. Système de normes hiérarchisées. Globalement fondé sur la contrainte. Dans la plupart des cas, le critère est l'efficacité. [...]
[...] Il entend se donner un objet que la science du droit puisse décrire. Il ne fait que stipuler. Il convient du juger non la pertinence mais son utilité. Exigence : ces définitions ne doivent pas être trop éloignées des usages des mots. Néanmoins, peu importe que la science ne rende pas compte de tous les usages du mot. Pour Kelsen, il convient d'appeler droit un système juridique les ordres de contrainte efficaces en gros et de manière générale Dans un ordre juridique donné, certaines normes peuvent ne pas être efficaces. [...]
[...] Celui qui soulève le voile et ne ferme pas les yeux, celui-là ne trouve que la hideuse face de Gorgone du pouvoir qui le fixe Notre définition du droit est essentiellement fondée sur les relations que les normes entretiennent entre elles. Chaque normes n'est sensée exister, n'être valide que parce qu'elle est l'application d'une ou plusieurs normes supérieures à la fois d'une relation statique et dynamique. Quelle est la nature du lien qui existe entre les normes ? Or, ce lien entre les normes par définition est établi par les autorités du droit. S'agit toujours d'émettre une norme en application d'une autre norme. Cette opération nécessite une interprétation. La théorie de l'interprétation est tout à fait cruciale. [...]
[...] Il arrive que la bande criminelle soit insurrectionnelle et prenne le pouvoir (il faut une certaine homogénéité à la définition du droit). 1er faiblesse de Kelsen : A certains égards ne colle pas à l'usage du mot droit (e.g. droit international). Rien n'interdit de penser qu'on peut trouver une définition qui colle mieux aux différents usages du mot. 2nde faiblesse de Kelsen : Chercher à donner un sens trop général du droit qui colle à l'usage du mot. L'objet qu'on définit doit être définit tel qu'il puisse être soumis à la méthodologie spécifique de la science du droit. [...]
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