L'élaboration de règles de droit, que ce soit de Droit public ou de Droit privé, suppose la durée. Mais qu'est-ce que le Droit ? Le Droit est souvent décrit comme un ensemble de règles qui régissent l'activité des Hommes vivants en société, comme un moyen de régulation sociale. Etymologiquement, « Directus » se connote d'une valeur ou nuance morale : ce qui est direct n'est pas seulement juste, mais aussi franc ; ce qui est droit s'identifie au juste. Cependant, le Droit n'a aujourd'hui que le sens que nous lui donnons, c'est-à-dire, l'idée de règles qui canalisent
l'activité humaine, des plus primitives aux plus évoluées ; il est un privilège et est constitué de prérogatives que chaque individus est susceptible de puiser à l'intérieur des différents corps de règles, dés lors qu'il en réunit les conditions d'application.
C'est pourquoi, le mot « Droit » désigne deux ensembles qui soutiennent des intérêts divergents. Il y a d'une part, le Droit qui est comme il l'est mentionné précédemment, un corps de règles, règles générales qui sont impersonnelles car destinées à s'appliquer à toute la société, règles qui sont destinées à régir les rapports entre les hommes et les différents groupes d'Hommes. Il s'agit d'un Droit objectif car il a une existence indépendante de la personnalité de ceux qu'elle concerne. D'autre part, il y a les droits, qui sont les différentes prérogatives que le
Droit reconnais à un individu particulier ou un ensemble d'individus à l'intérieur d'une société donnée. Ceux qui bénéficient des différentes prérogatives peuvent les utiliser en demandant l'aide du groupe.
[...] Cet essai de définition, mis en place par Kojéve marque une autre séparation radicale puisqu'en effet, les intérêts qui poussent les Hommes à adopter le comportement du tiers n'ont absolument rien en commun avec les autres intérêts qui portent à agir, et notamment les intérêts d'ordre économique ou politique. Ainsi, selon un bon nombre d'auteurs, le critère du juridique est basé sur ce qui pourrait être jugé, mais il faut tout de même garder à l'esprit que, aucun comportement social ne pourrait ne pas donner lui à un jugement, à l'intervention d'un tiers. Dans ce cas, le critère du juridique donné par ces auteur n'est plus vraiment valable. Il faut alors se baser sur un autre élément de définition: la sanction. [...]
[...] Dans toutes les circonstances de la vie juridique, on peut se contenter de cette définition. De plus, dans ces sociétés juridiques, où les zones d'application de la règles de Droit sont nombreuses, les sanctions de l'autorité étatique apparaissent comme inhérente à la règle de Droit, puisque rien que l'éventualité de cette sanction explique à elle seule les comportements dociles ou paisibles des individus. Cependant, il existe certains domaines qui sont régis par des règles de Droit qui relèvent d'ensembles qu'il est difficile de qualifier d'étatique. [...]
[...] Ceux qui bénéficient des différentes prérogatives peuvent les utiliser en demandant l'aide du groupe. A ces règles qui sont des prérogatives que les individus tirent du Droit objectif, on donne le nom de droit subjectif car il n'appartient plus à l'ensemble de la société mais à une personne. Ces deux conceptions ont tout de même un point commun puisqu'elles ne peuvent exister que socialement, qu'à l'intérieur d'une société donnée. Dés lors, il semble légitime de vouloir s'interroger sur une définition plus ou moins complète de Droit, sachant que, ce que le droit n'est pas compte autant que ce qu'il est I - La définition négative du critère juridique : les critères tenant du fond. [...]
[...] II - Le Droit selon un critère de forme. Le critère de forme du droit définit le critère juridique selon deux éléments dont le distinction n'est pas forcément claire et aisée. Il s'agit en effet de la justiciabilité d'un fait et de la sanction que ce fait pourrait impliquer A - La justiciabilité d'une situation : le critère du jugement. A notre époque, il existe une distinction entre ce qui est juridique et ce qui est de l'ordre du social non juridique. [...]
[...] B - Le Droit à l‘épreuve de la Morale. Nombre de règles apparaissent très proches de la Morale. Pourtant, le Droit n'est pas la Morale. Certain soutiennent que le Droit n'est que la Morale qui est sanctionnée par le groupe. Cependant, les différences entre le Droit et la Morale sont nombreuses. Tout d'abord, il y a une divergence de but. En effet, le Droit tend au maintien de l'ordre social alors que la Morale tend à la vertu. Les règles de Droit et de Morale sont aussi très différentes : les règles de la Morale dérivent de préceptes religieux ou de valeurs laïques et sont choisies, alors que les règles de Droit ressortent de phénomènes de pouvoir et s'appliquent à tous les individus à l'intérieur d'une société et sont imposées. [...]
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