Le métier d'analyste criminel ou de "profiler"

Extraits

[...] Conclusion Qu'il y a-t-il a retenir finalement de ces différentes recherches ? Dire que j'ai été réellement éclairé par ses recherches ne serait pas forcement proche de la vérité dans le sens où j'avais déjà conscience des difficultés que j'allais rencontrer. En ce qui concerne les différentes voies universitaires, je savais déjà auparavant comment j'allais m'orienter. L'enseignement que j'en ai retiré a été dans les approfondissements que j'ai été amené à faire sur les connaissances même, grâce à des manuels de criminologie, ce qui m'a permis de procéder à des comparaisons. [...]

[...] Après diverses lectures, j'ai donc choisi la profession d'analyste criminelle. Je souhaiterai plus particulièrement me spécialiser dans la cyber-criminalité, à savoir détecter les comportements criminels déviants sur le Net, comme par exemple, les pédophiles sur les chatrooms. Pour la réalisation du mémoire que nous devons produire à la fin du projet professionnel, nous avons pour consigne de réaliser une interview d'un professionnel. C'est donc après lecture de votre dernier ouvrage, Le livre noir des Serial Killer que j'ai trouvé votre adresse email et que j'ai jugé que vous seriez la personne la plus apte à répondre aux questions concernant l'orientation professionnelle que j'ai choisi. [...]

[...] Cette interaction avec le criminel déviant peut aller encore plus loin. En effet, lorsque les analystes criminels sont pris pour cible, la frontière entre l'analyse scientifique et la réalité disparaît. Les cas extrêmes Le cas le plus extrême qui puisse survenir est d'être la victime d'un criminel déviant. Loin d'être un cliché, il faut savoir que le simple fait d'être une femme nous fait entrer dans un schéma de victime. Il peut sembler curieux de dire cela, mais certaines personnes de part leurs distinctions physiques, sexuelles, ethniques ou professionnelles sont prédestinées à être la cible de criminel déviant[5]. [...]

[...] Cependant, aller exercer aux Etats-Unis reste problématique et pour cause. Il faut pour cela intégrer le F.B.I. dont j'ai parlé précédemment. Le problème rencontré est la nationalité. En effet, pour intégré la plus prestigieuse agence fédérale qui existe, il faut avoir la citoyenneté américaine, qui ne peut s'acquérir qu'à la naissance sur le sol américain. Cependant, à défaut de pouvoir être un agent à part entière, il reste la possibilité d'être consultante. Je n'ai pas pour le moment réussi à trouver ce que je cherchais exactement mais je ne désespère pas de trouver la réponse à mes questions concernant mon éventuelle et fantasmée intégration au sein de cette agence. [...]

[...] L'analyse criminelle doit s'en accompagner. Mais de part l'insécurité juridique que comporte ce type d'analyse, ce système de recherche est plus ou moins mis à l'écart par les services de police et par la Cour de Cassation[10]. La question qui arrive naturellement à l'esprit est : en quoi s'agit- il d'une reconnaissance si une sorte de dénégation d'une partie de la recherche criminelle subsiste ? La réponse se trouve en fait dans le rapport interministériel. Mettre en avant le fait que certains problèmes existent et récurrent, c'est affirmer leur existence. [...]