« Le crime est le résultat de multiples causes reliées dans un réseau complexe », E. FERRI.
C'est ainsi qu'il s'inscrit dans la criminologie, qui est l'étude du phénomène criminel. Elle revêt plusieurs définitions en ce que plusieurs écoles et conceptions se sont penchées sur sa fonction expérimentale. En effet, il a fallu, pour bien comprendre cette notion, la distinguer de la criminalistique, du droit pénal mais également de la prophylaxie criminelle ou encore de la sociologie.
Tous s'accordent finalement à dire que c'est « la science qui étudie les facteurs et les processus de l'action criminelle et qui détermine à partir de la connaissance de ces facteurs et processus, les moyens de lutte les meilleurs pour contenir et si possible réduire ce mal social ».
Des recherches effectuées par HEALY ont souligné que l'étude du criminel est en fait l'attitude du comportement humain.
Chez le plus grand nombre d'êtres humains, l'activité délictueuse est transitoire. Elle débute tôt dans l'adolescence voire dans l'enfance, et se termine à l'âge adulte à partir du moment où l'individu s'est intégré dans un projet professionnel et qu'il s'est investi dans une vie familiale.
A côté de ces individus, il y a ceux qui entrent dans une vie criminelle car ils ont échoué professionnellement et affectivement. Chez eux ce style de vie s'éternise et ils commettent alors des crimes et des délits en tout genre de façon répétée. Cette persistance dans l'erreur renvoie au problème de la récidive (...)
[...] Tous s'accordent finalement à dire que c'est la science qui étudie les facteurs et les processus de l'action criminelle et qui détermine à partir de la connaissance de ces facteurs et processus, les moyens de lutte les meilleurs pour contenir et si possible réduire ce mal social Des recherches effectuées par HEALY ont souligné que l'étude du criminel est en fait l'attitude du comportement humain. Chez le plus grand nombre d'êtres humains, l'activité délictueuse est transitoire. Elle débute tôt dans l'adolescence voire dans l'enfance, et se termine à l'âge adulte à partir du moment où l'individu s'est intégré dans un projet professionnel et qu'il s'est investi dans une vie familiale. A coté de ces individus, il y a ceux qui entrent dans une vie criminelle car ils ont échoué professionnellement et affectivement. [...]
[...] Ils peuvent influencer la personnalité du délinquant. Le fait de passer du temps dans les endroits mal fréquentés peut engendrer de la criminalité tout comme les milieux fréquentés. D'une manière générale, l'impact de plusieurs facteurs sur l'individu peut amener à la délinquance dès le plus jeune age. Il convient de préciser qu'une fois dans la délinquance ces individus sont une majorité à ne plus récidiver du fait d'une prise de conscience due à la première condamnation. CONCLUSION Au terme de l'étude menée sur la personnalité du criminel récidiviste, il a été démontré qu'il existe chez eux des caractéristiques communes qui ont été classifiées. [...]
[...] Le deuxième type comprend des sujets qui passent d'une infraction à une autre. Ils sont également des délinquants professionnels qui vont passer le plus fréquemment d'un délit mineur à un crime. Par exemple, il commencera par un vol puis finira par un meurtre ou un assassinat, étape de sa vie criminelle qui sera a priori la dernière puisque dans la plupart des cas tels que celui-ci les autorités compétentes retrouvent le criminel qui est alors emprisonné. Cependant, cela ne signifie pas qu'à sa sortie de prison il ne recommencera pas ses activités délinquantes, sauf s'il a atteint la maturité intellectuelle décrite précédemment.[7] La distinction adoptée par Pinatel se retrouve également dans l'étude des criminels récidivistes d'habitude. [...]
[...] L'association du je au monde extérieur, social, devient alors impossible. Une autre analyse a présenté ce type de délinquant en se servant cette fois- ci non plus de la psychiatrie mais de la psychanalyse. Certaines théories ont présenté le délinquant comme un névrosé marqué par une émotivité particulière.[3] D'autres conceptions ont présenté le délinquant d'habitude comme un phénomène psychopathologique qui équivaut à la névrose ou bien à la psychose. Il apparaît important de constater que ces conceptions mettent bien en évidence le caractère d'infériorité. [...]
[...] Il précise que les récidivistes sont des délinquants précoces. A partir de cette remarque les criminologues vont essayer de démontrer qu'il y a une explication génétique à la récidive. Pinatel avait affirmé des caractères innés comme l'agressivité, l'indifférence affective, l'égocentrisme. Chaque individu va donc porter en lui ce génotype, l'agressivité se transmettra de parents à enfants. Mais ce caractère héréditaire est loin d'être acquis, en effet, il est contesté, notamment par M. Szabo qui explique la difficulté de déterminer la part de l'hérédité dans le phénomène criminel. [...]
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