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En juin 2008, la commission environnementale de la Chambre des députés espagnole a décidé d'adhérer au Projet Grands Singes, organisation internationale fondée en 1993 par un chercheur et philosophe Peter Singer :
- Organisation qui réclame que l'on protège les chimpanzés, les bonobos, gorilles au motif qu'ils feraient partie d'une « communauté d'égaux » incluant les êtres humains.
- Souhaite qu'on leur reconnaisse le droit à la vie, que leur liberté individuelle soit protégée et que l'on interdise qu'ils soient victimes de torture, c'est-à-dire d'expérimentations. Principal argument = le patrimoine génétique des grands singes est à 99,5% en commun avec celui des hommes.
L'Homme appartient au monde animal et on considère qu'il est le plus évolué parce qu'il est au sommet de la chaine alimentaire, qu'il est doué d'un langage articulé + a accès à la religion. Tout cela est à priori remis en cause par la science.
[...] L'animal c'est aujourd'hui un objet sacrificiel. Toutes les religions confèrent une place spéciale à l'animal. Ex : Antiquité gréco-romaine use et abuse de ces sacrifices afin d'apaiser les Dieux. On retrouve des hécatombes sacrifice de sang de). Ces sacrifices étaient aussi un moyen d'interpréter la volonté des Dieux. Les augures : prêtres spécialisés dans l'interprétation des vols d'oiseaux . Étudiaient également les entrailles des animaux. De même ; l'Aid (fête du sacrifice) : le chef de famille doit sacrifier une pière de bétail. [...]
[...] Les animaux vénérés sont momifiés (chat, crocodiles . De même, les Dieux sont représentés avec des têtes animales (=dieux zoomorphes). Sacralité de l'animal. Selon les religions animistes, le monde qui entoure l'être humain est imprégné d'une âme. Le bouddhisme considère que les humains et les animaux sont des aspects différents d'une même réalité = l'idée de réincarnation. Certaines branches de l'hindouisme considèrent que certains animaux font l'objet de branches de réincarnation. Les Bishnois : groupe d'indous qui vénère la nature, les animaux et respecte toute forme de vie Le christianisme a aussi une vision antispécisme : Le Déluge : Noé sauve un couple de chaque espèce d'animaux sur son arche. [...]
[...] Dès lors, les animaux peuvent-ils être sujets de droits et non simplement objet de droits ? Ont-ils une valeur intrinsèque, et non une valeur patrimoniale, ce qui signifierait qu'ils sont titulaires de droits et de non des biens protégés par d'autres ? Enjeux : définir les frontières de l'éthique ; de déterminer jusqu'où l'on peut étendre les droits définis pour et par l'Homme ; enfin de définir l'Homme, qui est à la fois dans la nature et hors d'elle. Longtemps évident, l'assujettissement de l'animal à l'Homme suscite aujourd'hui une inquiétude morale grandissante En séparant radicalement l'Homme et l'animal, la tradition occidentale a privé ce dernier de tout droit Placé au sommet de la Création, l'Homme semble appeler à régner sur le monde animal Dans les sociétés primitives, l'animal possède une fonction religieuse importante. [...]
[...] Cette science a notamment été développée par de grands scientifiques dans les années 60 : K. Lorenz (prix Nobel, s'est intéressé au comportement des oiseaux) + K VON FRISCH (prix Nobel, s'est intéressé au comportement des abeilles). Ils ont démonté qu'ils avaient leur propre langage : ce langage se fonde sur l'apprentissage, l'invention . On va notamment s'intéresser au singe et plus largement aux primates. Un très grand nombre d'études vont démontrer que les grands singes ont conscience d'eux même. [...]
[...] Dans cette perspective, l'animal ne peut se voir reconnaître aucun droit particulier. Le droit français considère traditionnellement l'animal comme un bien meuble. Dans le Code civil de 1804, l'animal est défini comme une chose se mouvant par elle-même. Animal domestique = meuble. Donc son propriétaire peut l'utiliser, le faire fructifier et le détruire : chacun peut donc tuer à sa guise les animaux qui lui appartiennent. Les animaux sauvages = res nullius, n'appartenant à personne, donc à tous, ils peuvent librement être chassés dans le seul respect de la réglementation applicable à la chasse. [...]
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