dignité humaine, liberté, famille, valeur constitutionnelle, libertés fondamentales, Kant, charte des Nations unies
« La dignité humaine protège l'humanité, ce qui suppose à la fois la singularité de chaque homme comme être unique et son égale appartenance à la communauté humaine ». Cette phrase résume parfaitement la double dimension qui se cache derrière le principe de la dignité humaine, en tant qu'individu et en tant que membre de la communauté humaine. Certains auteurs voient dans la dualité de la dignité « le fruit d'un développement historique de cette notion ».
[...] Il énonce également le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. La Convention européenne des DH évoque dans ses articles 2 et directement applicable en droit français, le respect du droit à la vie, et l'interdiction des tortures ainsi que des traitements inhumain ou dégradant. De plus, le Code pénal français sanctionne au nom de la dignité, le proxénétisme, les mauvaises conditions de travail et d'hébergement, les atteintes au respect aux morts, le bizutage Un lien direct existe entre discrimination et atteinte à la dignité. [...]
[...] Deuxièmement, à la fin de la 2WW, le principe passe de la dignité de l'individu à la dignité de la famille humaine. En effet, alors que l'occident pensait incarner le progrès de l'humanité dans le monde, une régression s'est effectuée avec l'idéologie nazie qui entendait exclure de l'appartenance à l'humanité des groupes entiers de population qualifiés de races inférieures Les procès conduits par le tribunal de Nuremberg ont été les premiers à dénoncer les crimes visant l'atteinte à l'intégrité humaine et la négation de sa dignité. [...]
[...] De façon générale, lorsqu'une personne se situe dans un contexte de faiblesse, d'infériorité, de vulnérabilité, sa dignité doit faire l'objet d'une affirmation forte. II- Une place incertaine de la dignité humaine au sein des libertés fondamentales. Un principe admis de façon absolu. À travers plusieurs décisions, on se rend compte que le principe de dignité est désigné comme le socle commun à toutes les libertés fondamentales. Si la majorité des droits et libertés sont relatifs, le principe de dignité humaine est lui absolu, il ne connaît aucune limitation et s'imposent à toutes les autres libertés fondamentales. [...]
[...] En France, la situation est intermédiaire. La dignité serait une liberté fondamentale bénéficiant d'une certaine prééminence. D'une part, le principe de dignité n'est pas présent dans la constitution, et possède une valeur symbolique. Lors de chaque décision où il est invoqué, il y a un usage conjoint de la dignité avec d'autres principes, il n'est jamais invoqué seul. D'autre part, les juges constitutionnels ont insisté lors de l'examen des lois bioéthiques de 1994 sur la conciliation nécessaire entre la dignité et la liberté individuelle. [...]
[...] L'influence récente du principe de dignité humaine. Une légitimation tardive de la valeur constitutionnelle de la dignité humaine. La dignité humaine n'a été que tardivement consacrée en tant que principe à valeur constitutionnelle. Ce n'est qu'en 1994, à l'occasion de l'examen des lois bioéthique, que le CC a élevé la dignité comme principe à valeur constitutionnel (94-343/344 DC du 27/07/1994), Il en ressort que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d'asservissement et de dégradation est un principe à valeur constitutionnelle À la suite de cette décision, la dignité a été considérée comme faisant partie intégrante des droits de la personnalité et qui sont donc inaliénables. [...]
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