Interrogation sur le Tiers état à partir de l'oeuvre de Sièyés intitulée "Qu'est-ce que le Tiers état ?". Présentation de Sièyés et analyse du rôle des représentants des Etats généraux sous l'Ancien Régime.
[...] Ils eurent un rôle économique important. Le Languedoc fut uni au domaine dès le XIII° siècle. L'introduction des élus en 1629 fut l'une des causes de la rébellion de 1632. Après l'échec de celle-ci, l'édit de Béziers (octobre 1632) les supprima et conserva les États, réglementant toutefois leur fonctionnement et leurs compétences. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, leur rôle fut considérable, notamment en matière de travaux publics. En effet, l'assemblée percevait les impôts de manière rationnelle et cohérente au moyen d'un cadastre précis, régulièrement tenu à jour. [...]
[...] Sieyès, Qu'est ce que le Tiers Etat ? Né à Fréjus, le 3 mai 1748, Sieyès est un métaphysicien politique. Il eut beaucoup d'idées nouvelles, écrivit de nombreuses brochures politiques et trouva quantité de mots heureux faisant image, qui le rendirent très populaire. Député de Paris aux États généraux, il fut le rédacteur du serment du Jeu de Paume, proposa la fusion des trois ordres et la constitution des États généraux en Assemblée constituante ; il eut l'idée de la division de la France en départements ; membre de la Convention, il vota la mort de Louis XVI sans sursis ni appel au peuple ; il présida la Convention, et, plus tard, il fit partie du Conseil des Cinq Cents. [...]
[...] Tous finirent dans une indifférence quasi-générale, à l'exception des États de Franche-Comté supprimés en 1704. A l'inverse, d'autres pays ont su garder leurs assemblées. B. La survivance des assemblées locales à la périphérie du royaume : Le phénomène est propre aux régions périphériques, dont le particularisme culturel demeura vivace : la Bourgogne, la Bretagne, le Languedoc et la Provence. L'organisation des états était fort différente d'une contrée à l'autre. Toutefois, on rencontre partout un certain nombre de points communs. Tout d'abord, si la périodicité variait d'un lieu à l'autre, dans tous les cas, la réunion ne se faisait que sur ordre du roi, qui mandatait à cet effet un commissaire, le gouverneur, l'intendant, ou le premier président du Parlement local. [...]
[...] Les deux parties échangèrent des mots très durs. Henri de Mesmes ayant déclaré que les trois ordres étaient "trois frères, enfants de leur mère commune, la France", des nobles clamèrent qu'ils se refusaient à être tenus pour frères d'enfants de cordonniers et de savetiers et qu'il y avait autant de différences entre eux et ces derniers qu"'entre le maître et le valet". Le clergé et le tiers se divisèrent sur la question du droit divin. Le 24 mars 1615, les États furent dispersés, sans que le Tiers ait pu faire avancer sa proposition de périodicité de l'assemblée, une fois tous les dix ans. [...]
[...] La royauté se borna à réunir une assemblée des communautés de Provence, qui représentait seulement 37 villes et bourgs du comté. C'est certainement la résistance au roi qui donna à l'assemblée sa légitimité. Elle fut en effet très active dans la défense des libertés provençales. [...]
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