La criminologie aujourd'hui ne s'intéresse plus seulement au délinquant, mais aussi à sa victime. La victime est également un des soucis majeurs de la politique criminelle de ces dernières années, donc on peut dire qu'il existe aujourd'hui un véritable droit des victimes qui est inscrit aussi bien dans les textes internationaux que dans le droit positif français.
Ex :
Sur le plan international le 11/12/1985 l'assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution sur un thème novateur : « la déclaration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité et aux victimes d'abus de pouvoir ».
Sur le plan national le droit des victimes est introduit aussi bien en DP qu'en procédure pénale, et en général en droit de la responsabilité. Le droit des victimes est une préoccupation majeure des pouvoirs politiques. Ex :
Une circulaire du Garde des Sceaux sur la politique pénale d'aide aux victimes d'infractions du 13/07/1998.
Un an après a été créé le Conseil National d'aide aux victimes par un décret du 3/08/1999.
Loi du 15/06/2000 qui concerne le renforcement de la présomption d'innocence et aux droits des victimes. Etudier la loi du 15/06/2000 et la loi Perben 2.
C'est une préoccupation du droit judiciaire. Le DPG a tenu compte (et teint compte encore aujourd'hui) de certaines qualités de la victime dans la structure de l'infraction elle-même, soit à titre d'élément constitutif soit à titre de circonstances aggravantes. Ex :
Le jeune âge de la victime, circonstance aggravante du viol.
La qualité de conjoint dans la définition et la répression des violences.
La qualité d'ascendant, circonstance aggravante dans les affaires de maltraitance.
Le consentement de la victime, pour l'euthanasie.
La victime, à côté du DPG, occupe une place très importante aujourd'hui à tous les stades de la procédure pénale : elle a un rôle fondamental au niveau de la plainte, de la constitution de partie civile, de l'instruction, du jugement et aussi au stade de l'exécution et de l'application des peines.
[...] Il a montré qu'il existe une victimation qui peut être provoquée par la société elle-même (par une attitude sociale qui incite à devenir victime), par exemple un goût immodéré de la vitesse suscité par la société qui accroît le nombre des victimes de la circulation. C'est un des premiers à utiliser le terme de victimation qui est l'ensemble des caractéristiques sociales, psychologiques et biologiques communes à toutes les victimes que la société désire prévenir et combattre ne prenant en considération que leurs causes. Il explique pourquoi il faut étudier les victimes. [...]
[...] - Victimes en raison d'une relation spécifique avec le criminel (exemple de la prostituée et de son souteneur). Benjamin MENDELSOHN C'est un avocat pénaliste qui utilise pour la première fois le terme de victimologie il veut la création d'une nouvelle discipline. Ce terme est apparu le 29/01/1947 lors d'un congrès. Il s'est intéressé à toutes les victimes et plus particulièrement aux victimes de génocide. Dès 1969 il présente une victimologie au sens très large du terme en faisant entrer sous le vocable de victimes les catégories suivantes : - Les victimes d'infractions pénales. [...]
[...] Ces facteurs sont : - La nature (catastrophes naturelles : inondations, tremblements de terre - La société elle-même (manque d'instruction, d'éducation, difficultés économiques et donc pauvreté, surpopulation qui pose la potentialité de conflits). - La circulation automobile. - Tous les autres types d'accidents (notamment, accident du travail). - La personnalité de certaines victimes elles-mêmes (exemple des enfants battus qui deviennent des parents qui battent). Cette théorie a été critiquée car Mendelsohn n'a pas suffisamment travaillé sur les facteurs biologiques qui seraient communs aux différentes catégories de victimes. [...]
[...] - Le consentement de la victime, pour l'euthanasie. La victime, à côté du DPG, occupe une place très importante aujourd'hui à tous les stades de la procédure pénale : elle a un rôle fondamental au niveau de la plainte, de la constitution de partie civile, de l'instruction, du jugement et aussi au stade de l'exécution et de l'application des peines. Pour la criminologie, certains auteurs ont recherché si les victimes ne possèdent pas des qualités individuelles qui les prédisposent à tenir le rôle de victime (une sorte de déterminisme, comme pour le délinquant). [...]
[...] Il faut donc une nouvelle politique de l'indemnisation et il préconise que cette indemnisation soit à la charge de l'Etat (repris par M. Badinter). Il y a deux motifs à cela : - Le délit démontre une carence de l'Etat (Etat gardien de l'ordre public). - La victime est victime d'une société criminogène qui en tant que telle doit donc assurer les conséquences des situations infractionnelles. M. Ancel ne va pas aussi loin que Durkheim pour qui le crime est normal. [...]
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