En juillet 1978 est né en Grande-Bretagne, Louise Brown, le premier « bébé éprouvette », c'est-à-dire conçu par fécondation in vitro. Cette date marque la fin de la souffrance morale des couples stériles : à partir de ce moment, la science semble potentiellement capable de surmonter toutes les « embuches » semées par la nature grâce à sa maitrise de l'hérédité. Complexe à mettre au point, la fécondation in vitro a permis à des couples dont la fécondation ne se faisait pas naturellement de pouvoir concevoir un enfant. En France, le premier bébé éprouvette vit le jour en 1982. Depuis, cette pratique est légale et répandue, et a permis à de nombreux couples de fonder une famille.
L'accélération des techniques de procréation médicalement assistée ou aide médicale à la procréation a bouleversé les représentations sociales sur la famille et la filiation, et a contribuée à un développement extrêmement rapide de la législation dite bioéthique dans la plupart des pays développés.
[...] En droit la mère est celle qui accouche, donc ici la mère porteuse, et au lieu de le garder elle va l'abandonner et les parents vont demander d'établir la filiation alors qu'ils ne sont pas les parents biologiques. L'ordre public : article 6 il est impératif, il s'impose aux parties. Toutes les disponibilités relatives aux corps humains sont d'ordre public-> donc on ne peut pas y déroger. Il s'agit d'un ensemble des valeurs fondamentales d'une société auquel on ne peut déroger par des conventions contraires. Ce sont des valeurs d'une grande importance puisqu'elles s'imposent obligatoirement. On justifie l'interdiction de la gestation pour autrui par le caractère d'ordre public. [...]
[...] Les parents peuvent demander la fin de la conservation, et s'il n'y a aucune manifestation de leur part au bout de 5 ans, les embryons sont détruits. La recherche sur les embryons surnuméraires est interdite, sauf à titre dérogatoire avec accord du couple concerné. Objectif de jean Leonetti : Présenter l'intérêt des lois bioéthiques et leur objectif réguler les rapports entre l'être humain et les sciences, notamment la médecine. Il énonce les pratiques susceptibles de menacer le vivant : - l'assistance à la procréation, les dons, la recherche. [...]
[...] On peut considérer que les avancées de la biomédecine sont propices à deux types de débordements, l'eugénisme et le clonage. Sur le plan législatif, certains pays interdisent la recherche sur l'embryon, notamment l'Allemagne. En France la loi bioéthique d'aout 2004 stipule que l'embryon n'est considéré ni comme une personne (donc pas de personnalité juridique), ni comme un objet. L'embryon est un compromis entre les deux, il est une personne humaine potentielle, le clonage thérapeutique est donc interdit. S'il ne bénéficie pas de droits subjectifs, il a une protection objective. [...]
[...] Le DPI sert à sélectionner des embryons indemnes d'affections génétiques. Il constitue un espoir pour limiter le nombre de naissances d'individus atteints de maladies génétiques lourdes et incurables. En France, depuis l'année 2000, près de 200 enfants sont nés grâce au DPI. Régie par différentes lois de bioéthique du code de Santé publique, la pratique du DPI en France est très encadrée. Son recours n'est autorisé qu'à titre exceptionnel, lorsqu'un couple a une forte probabilité de donner naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique d'une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic La biomédecine marque une nouvelle étape avec le DPI, elle acquiert de ce fait la capacité de guérir par anticipation et d'évincer les douleurs à venir. [...]
[...] Ici la gestation pour autrui est sanctionnée par la nullité absolue-> soulevée par toute personne qui y a un intérêt. Le ministère peut intenter une action, car c'est contre l'ordre public qu'il garantit. La loi française interdit formellement toute gestation pour autrui et l'assimile à une vente d'enfant, que la mère soit simplement gestatrice de l'enfant à naître, ou gestatrice et génitrice. La loi interdit donc toute maternité pour autrui : l'article 16-7 stipule que toute convention portant sur la gestation ou la procréation pour le compte d'autrui est nulle ».Se faisant, la mère porteuse aliène son corps, mais aussi son intimité puisque les contrats entre mères porteuses et parents intentionnels prévoient une surveillance de sa vie dans les moindres instants, son alimentation, sa sexualité. [...]
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