CAVEJ L2 Cours de Problèmes monétaires et financiers
Télécharger
Lire un extrait
2024
Lecture
Résumé
Sommaire
Extraits
sur 141
Résumé du document
Les économies modernes sont des économies monétaires. Pour comprendre leur fonctionnement, il faut connaître les phénomènes monétaires. Les acteurs de cette économie sont les agents économiques ANF. Le système financier comprend tous les agents économiques dont la fonction principale est de faire des opérations financières. Ces agents financiers, encore appelés intermédiaires financiers, sont les banques ordinaires, la banque centrale et les intermédiaires d'épargne, auquel s'ajoute le trésor public dans son activité de nature monétaire et financière. Les agents non financiers (ANF) sont les entreprises productrices de biens et services marchands non financiers, les ménages et les administrations publiques (y compris l'État), ainsi que le trésor public, dans son activité de caissier de l'État, qui perçoit les recettes publiques, engage les dépenses publiques et gère l'éventuel déficit budgétaire.
1) Qu'est-ce que la monnaie ? Quelle est sa nature ? Quelles sont ses fonctions ? Sous quelle forme apparaît-elle ? 2) Quelle est l'importance de la monnaie ? Comment et par qui est-elle produite ? Comment s'insère-t-elle dans les économies et plus précisément dans le financement de ces économies ?
Toutes ces questions font l'objet de controverses. Au XVIIe siècle, les mercantilistes considéraient que la quantité de monnaie en circulation dans l'économie était le signe de la richesse du pays. À la fin du XVIIIe siècle, les classiques affirment qu'il n'y a rien de plus insignifiant que la monnaie. Les néoclassiques, au XIXe siècle, reprennent cette dernière approche. La monnaie n'a aucune espèce d'importance. Sa seule utilité est de faciliter les échanges (...)
Sommaire
I) Introduction à l'économie monétaire
A. Introduction B. Définition et nature de la monnaie C. Les fonctions de la monnaie 1. Une unité de compte 2. Un intermédiaire des échanges 3. Une réserve de valeur D. Les diverses formes de la monnaie 1. La monnaie marchandise 2. La monnaie métallique (en particulier l'or et l'argent) 3. La monnaie papier 4. La monnaie et les autres actifs financiers 5. Le financement de l'économie
II) La création monétaire
A. La création monétaire 1. Introduction 2. La création de monnaie bancaire 3. La liquidité bancaire 4. La création de monnaie centrale par la banque centrale (BC) 5. Les contreparties de la monnaie
III) L'offre de monnaie
A. Introduction B. L'équation de la monnaie C. La théorie du multiplicateur de crédit 1. Le multiplicateur de crédits dans l'hypothèse où la seule contrainte est la constitution de réserves obligatoires à la BC 2. Le multiplicateur de crédit dans l'hypothèse où les contraintes sont la multiplication de RO D. La théorie du diviseur de crédit E. Le comportement des banques F. Conclusion
IV) Le financement de l'économie par les intermédiaires financiers est appelé financement indirect ou intermédié
A. Les diverses modalités de l'intermédiation financière B. Les composantes du système financier français C. Les établissements de crédit spécialisés D. Les OPCVM E. Les banques 1. Évolution historique du système bancaire français 2. Le bilan bancaire
V) La Caisse des dépôts et consignations, la Banque centrale et le Trésor public
A. La Caisse des dépôts et consignations B. La Banque centrale, Banque de France et européenne 1. L'histoire de la Banque de France 2. Les fonctions de la BC 3. Le Trésor public, agent financier spécifique
VI) Le financement de l'économie sur les marchés de capitaux
A. Le marché interbancaire 1. Les principes de fonctionnement du marché interbancaire 2. L'organisation et le fonctionnement concret B. Le marché monétaire 1. Historique et organisation 2. Analyse statistique C. Le marché financier 1. Le marché primaire de l'émission des titres nouveaux 2. Le marché secondaire ou la Bourse
VII) L'offre et la demande de monnaie
A. Les relations entre la monnaie centrale et la monnaie bancaire dans l'équation de la monnaie 1. Monnaie centrale non empruntée et monnaie centrale empruntée 2. L'équation de la monnaie M=k.H B. La théorie du multiplicateur (offre de monnaie exogène) C. La théorie du diviseur (offre de monnaie endogène) D. Le comportement des banques
VIII) Les théories monétaires
A. La première formulation de la théorie quantitative par les pré-classiques et les classiques 1. Jean Bodin 2. Les pré-classiques 3. Les classiques B. La théorie quantitative reformulée par les néo-classiques 1. L'analyse de Léon Walras en 1874 2. L'approche par les transactions d'Irvin Fisher en 1911 C. L'approche keynésienne et la relation monnaie-activité (1936 : Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie) 1. La demande de monnaie 2. La détermination du taux d'intérêt sur le marché de la monnaie 3. La relation monnaie-activité
IX) La politique monétaire
A. Les conceptions keynésienne et monétariste de la politique monétaire 1. La politique monétaire d'inspiration keynésienne considérée comme un instrument parmi d'autres au service du volontarisme des pouvoirs publics 2. La politique monétaire d'inspiration monétariste destinée à neutraliser l'influence déstabilisatrice de la monnaie sur l'économie B. Les objectifs et les instruments de la politique monétaire 1. Les objectifs finals 2. Les objectifs intermédiaires 3. Les objectifs opérationnels 4. Les instruments C. La politique monétaire du SEBC
X) La balance des paiements
A. L'établissement de la balance des paiements 1. Les règles de construction de la balance des paiements 2. L'architecture ou la structure de la BDP 3. Les principaux soldes significatifs B. La balance des paiements de la France 1. L'analyse statistique pour l'année 2000 2. L'évolution depuis 1973 C. Les relations économiques et les relations financières au niveau international
XI) Les relations financières internationales
A. Les euro-monnaies 1. La définition d'une monnaie internationale 2. Le dollar comme monnaie internationale 3. L'euro comme première euro-monnaie 4. Le mécanisme de création des euro-monnaies 5. La généralisation des euro-monnaies B. Les diverses modalités de financement international 1. Les crédits bancaires en monnaie nationale accordés à des non-résidents 2. L'émission de titres financiers par les non-résidents sur des marchés de capitaux nationaux 3. L'achat de titres financiers nationaux par des non-résidents 4. Les opérations sur le marché interbancaire international 5. Les crédits bancaires en euro-monnaie appelés euro-crédits 6. Les émissions de titres en euro-monnaie appelées euro-émissions C. L'évolution récente du système financier international 1. Le premier choc pétrolier de 1973 et les excédents de l'OPEP 2. Le second choc pétrolier de 1979 et la crise de 1982 3. La décennie 80 et la crise de l'endettement des PED 4. La décennie 90 et les crises financières
XII) Les relations monétaires internationales
A. Les régimes de change 1. Le régime de changes fixes 2. Le régime de changes flottants 3. Le triangle des incompatibilités B. Les grandes phases de l'histoire monétaire internationale 1. Le système de l'étalon-or : de la révolution industrielle à la 1ère GM 2. Le désordre monétaire de l'entre-deux guerres 3. Le système de l'étalon de change-or de 1944 à 1971 4. Le système des changes flottants après 1973 C. L'Europe monétaire 1. Le serpent monétaire de 1972 à 1978 2. Le système monétaire européen (SME) de 1978 à 1999 3. L'union économique et monétaire (UEM)
Accédez gratuitement au plan de ce document en vous connectant.
Extraits
[...] En bref : au vu du comportement des banques, la quantité de monnaie en circulation dans l'économie dépend des liquidités injectées par la BC, des taux d'intérêt, des habitudes de paiement des ANF et du taux des réserves obligatoires. L'offre de monnaie est une fonction croissante du taux d'intérêt et il y a des possibilités d'interaction entre offre et demande de monnaie. Conclusion : Offre de monnaie exogène : théorie du multiplicateur. Si hausse de la demande de monnaie, l'offre ne peut y répondre. Le seul effet sera une hausse des taux d'intérêt. Offre de monnaie endogène : théorie du diviseur. L'offre de monnaie est parfaitement élastique au taux d'intérêt. [...]
[...] La monnaie bancaire détenue par les détenteurs de devises doit être convertie en monnaie centrale avant de l'être en devises. En ce qui concerne les opérations avec le trésor public, le circuit bancaire et le circuit du trésor public n'entre pas en compensation. Cela signifie que tous les flux monétaires sont réglés en monnaie centrale par l'intermédiaire de leur compte courant respectif à la banque centrale. Puisque ces deux circuits sont disjoints, les banques doivent disposer de monnaie centrale quand leurs clients, par exemple, payent leurs impôts. [...]
[...] L'émission de cette monnaie légale est strictement réglementée par l'État. Ses billets sont toujours gagés partiellement sur l'encaisse or, partiellement sur des titres de créance. Ils seront très longtemps convertibles en or. Cette convertibilité cesse définitivement en 1936 pour la France, en 1971 pour les États-Unis. Quatrièmement, la monnaie scripturale ou monnaie-dépôt : elle apparaît, quand les banques privées, n'ayant plus le droit d'émettre de la monnaie papier, conserve le pouvoir de créer de la monnaie, mais sous forme de monnaie scripturale. [...]
[...] Comme par hypothèse l'offre de biens et services ne peut répondre à ce surcroît de demande, puisqu'il correspond à l'équilibre de plein emploi des facteurs de production, la seule façon de répondre à cet excès de demande est une hausse du niveau général des prix jusqu'à ce que le niveau d'encaisses effectives soit à nouveau égal au niveau d'encaisses désiré soit P2>P1 tel que M2/P2=M1/P1=k.Y. L'effet d'encaisses réelles semble rompre avec la tradition dichotomique de la monnaie neutre, puisque l'offre de monnaie agit sur la demande de biens et services. Mais ce n'est qu'apparent, puisque la monnaie n'agit toujours pas sur la production réelle. Elle est toujours neutre vis à vis de l'activité économie. [...]
[...] Elles mobilisent des ressources stables : fonds propres, émission d'obligations et d'actions pour accorder des crédits à moyen ou long terme aux entreprises pour prendre des participations dans les entreprises. les banques de crédit à moyen et long terme. Elles sont spécialisées dans un secteur d'activité : l'équipement industriel et immobilier. Elles reçoivent des ressources d'épargne et accordent des crédits à moyen terme et long terme. Les banques à statut légal spécial relèvent de la tutelle du TP ou du Ministère des finances. Elles sont spécialisées dans un domaine d'activité spécifique. [...]