Cette question n'a pas totalement disparu. Il faut savoir que tous les secteurs d'activité n'ont pas la liberté des prix. Certains services sont encadrés. C'est essentiellement le secteur privé qui bénéficie de la liberté des prix.
Les citoyens tendent à revendiquer l'encadrement des prix face à des hausses excessives du secteur privé vues comme anormales. Face à cela, la puissance publique est désarmée en ce sens qu'elle se refuse à revenir à une réglementation des prix. Elle préfère des démarches conventionnées et négociées.
[...] C'est le système actuel qui n'a pas été remis en cause depuis. Cette ordonnance a été prise dans le cadre de l'article 38 de la constitution. C'est une loi du 2 juillet 86 qui habilite le gouvernement à prendre par ordonnance des dispositions économiques et notamment de l'abrogation des ordonnances de 45. Cette ordonnance va être une ordonnance partielle puisqu'elle va porter sur les biens, les services qui relèvent antérieurement des ordonnances de 45. Ça ne couvrait pas tout le domaine des prix. [...]
[...] Il y a l'époque un acteur qui a pris conscience que ces phases cycliques n'étaient pas une bonne idée, il s'agit de pierre Mauroy qui s'engage en faveur la lutte contre l'inflation. Le second acteur est Pierre Bérégovoy qui décide d'aller vers une liberté des prix qui va être essentiel pour le secteur industriel à partir de 1985. L'idée générale contre l'inflation est qu'il faut abandonner cette politique réglementaire des prix. Le but est d'aller contre la concurrence. La troisième idée est de renforcer le rôle des consommateurs. La quatrième piste est l'ouverture des frontières européennes pour favoriser une concurrence qui serait alors mondiale. [...]
[...] L'état français (vichy) est marqué par une pénurie. L'occupation du territoire remet en question la circulation des marchandises. La libération n'est pas mieux. C'est une époque de pénurie aussi. Face à cette pénurie, l'état s'oriente vers un dispositif dirigiste faisant intervenir directement la puissance publique dans la fixation ou l'encadrement des prix. Évidemment, ce sont les deux ordonnances du 30 juin 45 qui concrétise juridique ce dirigisme économique. On pouvait parler d'un changement de culture. Ces ordonnances avaient un but temporaire. [...]
[...] On a recréé des outils de lecture des prix, car on a beaucoup d'a priori. Pendant longtemps, on n'a pas eu de politique de prix. La lutte contre la hausse des prix était de l'ordre du pénal contre les discriminations. C'est sur la fin de la 3e république qu'on voit apparaitre les premiers outils. Une loi du 3 décembre 1928 est relative à la lutte contre la spéculation illicite. Une seconde loi du tente a réprimer les hausses injustifiées des prix. [...]
[...] La politique des prix Cette question n'a pas totalement disparu. Il faut savoir que tous les secteurs d'activité n'ont pas la liberté des prix. Certains services sont encadrés. C'est essentiellement le secteur privé qui bénéficie de la liberté des prix. Les citoyens tendent à revendiquer l'encadrement des prix face à des hausses excessives du secteur privé vues comme anormales. Face à cela, la puissance publique est désarmée en ce sens qu'elle se refuse à revenir à une réglementation des prix. [...]
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