Alexis de TOCQUEVILLE (1805-1859) et le libéralisme démocratique
INTRODUCTION
- Il naît en 1805 de noblesse normande, il fait du droit et devient magistrat.
- Légitimiste, il refuse de prêter serment au nouveau régime et en 1830 il part en mission aux US pour y étudier le système pénitentiaire.
- Il se sert de ce voyage pour étudier une grande république. En 1832, il quitte la magistrature pour se consacrer à l'étude.
- En 1835, il publie le premier volet de son oeuvre « De la démocratie en Amérique » et publiera le deuxième en 1840.
- En 1848, il est élu député et nommé ministre des affaires étrangères. Il s'oppose à la motion droit du travail.
- Après le coup d'état de Louis-Napoléon BONAPARTE le 2 décembre 1851, il se retire de la politique et rédige « L'ancien régime et la révolution ». Il meurt en 1859 de la tuberculose à Cannes.
I - DE LA DEMOCRATIE EN AMERIQUE (PREMIERE PARTIE) : L'EGALITE EN MARCHE
A/ L'ORIGINALITE DE LA PLACE DE TOCQUEVILLE AU SEIN DU COURANT LIBERAL
- Pour Constant et Guizot, le principal objectif est l'implantation d'institutions politiques libérales qui consolident les conquêtes de la révolution.
- Ces institutions devaient ressembler aux institutions britanniques et ne se posait pas le problème de la démocratie.
- C'est le contraire pour TOCQUEVILLE qui a pris de la distance par rapport aux problèmes intellectuels du vieux continent.
B/ L'AVENEMENT PROVIDENTIEL DE L'EGALITE DES CONDITIONS SOCIALES
1/ La marche vers l'égalité des conditions.
- Cette question figure en tête de l'introduction à cet ouvrage avec la constatation de trois points : égalité des conditions en Amérique, la reconnaissance de cette égalité de condition est le fait générateur des lois, des opinions, des sentiments et des usages, rapprochement avec l'Europe.
2/ Le caractère providentiel de la marche vers l'égalité
- La marche vers l'égalité a un caractère inéluctable puisque voulu par la divine providence (...)
[...] Rousseau est hostile aux associations. IV ROUSSEAU, CONSULTANT CONSTITUTIONNALISTE : ŒUVRES DES DERNIERES ANNEES LE PROJET DE CONSTITUTION DE LA CORSE - Rousseau voit la Corse comme une république patriarcale dominée par l'agriculture. Celle-ci doit être composée de petits propriétaires exploitants pour empêcher l'enrichissement de quelques uns. LES CONSIDERATIONS SUR LE GOUVERNEMENT DE LA POLOGNE - Il prévoit une réforme morale avec le développement de trois sentiments : amour de la chose publique, vertu et éducation patriotique. - Sur un plan politique il prévoit une nation polonaise composée d'une fédération de républiques ou serait pratiquée la démocratie directe. [...]
[...] II La typologie des régimes politique de Jean Bodin. - Bodin humaniste, élève de Cujas, connaît l'Antiquité classique et a étudié les différents régimes politique selon les typologies d'Hérodote (critère du nombre : monarchie, oligarchie, démocratie) la typologie de Platon qui ajoute a celle-ci un critère moral et Aristote qui envisage les régimes mixtes (Rome). - Bodin rejette cette typologie parce que la souveraineté lui semble partagée. - Sa classification se fait au moyen de trois critères : - Le nombre de titulaires du pouvoir de la souveraineté (monarchie = roi, oligarchie = sénat, démocratie = peuple) - Le titulaire du gouvernement et de l'administration entre souveraineté et gouvernement et administration, ex : Etat aristocratique a un gouvernement aristocratique -Florence, Venise et leur sénat- ou Etat aristocratique a un gouvernement monarchique Empire Germanique ou les Princes élisent l'empereur-) - La manière de gouverner qui peut être légitime (Elle est royale, conforme à la justice naturelle et à la loi), seigneuriale (Le roi est seigneur des biens et des personnes par la force des armes), désordonnée (Elle sera alors tyrannique). [...]
[...] Il se veut le tableau de l'effort humain dans tous les genres, illustrant l'homme capable de transformer l'univers et d'atteindre le bonheur par l'exercice de sa raison. - Cet ouvrage s'inspire d'un humanisme nouveau, matérialiste et antireligieux. - Diderot est un productiviste. Il croit au progrès par le travail. - Il croit au bonheur par la société, société dominée par un souverain à l'image de Locke et Voltaire. La société empruntent à la fois au libéralisme et au despotisme éclairé. [...]
[...] Il rejoint sur ce point Rousseau. - Au comité de constitution, le 2/09/1789, il prône le redécoupage du territoire en circonscriptions arbitrairement dessinées de façon géométrique, sur la base des états fédérés des Etats-Unis. - Pour symboliser l'unité de la nation, il propose une organisation de l'assemblée en cercle et non en hémicycle. LA SOUVERAINETE NATIONALE - Il le fait adopter dans la DDHC en son article 3. - Pour lui la souveraineté vient de cet être abstrait et intemporelle qu'est la nation. [...]
[...] Théorie des climats). - Montesquieu avait pour dessein de mettre à jour le système dans lequel les lois s'ordonnent. - Sa recherche du bien et du bon pour le meilleur régime politique en font un philosophe. III MONTESQUIEU, POLITOLOGUE - Il se démarque de la typologie héritée de l'antiquité qui distingue par le nombre de ceux qui exerce le pouvoir, les régimes politiques. - Pour lui, il y a dans l'histoire, trois types de régimes : républicain, monarchique et despotique. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture