Toutes les sociétés ont développé et pratiquent des techniques abortives, le plus souvent en secret. L'avortement (ou l'infanticide du nouveau-né par "accident" simulé) apparaît en effet parfois comme une réponse "simple" ou "décente" à des grossesses hors mariage ou non désirées pour d'autres motifs.
La pratique de l'IVG a toujours existée et continue encore aujourd'hui a être une source de débat. La France comme certains pays européens ont portés le délai légale de l'IVG à douze semaines, cependant la majeure partie des femmes françaises vont toujours à l'étranger pour se faire avorter.
Bien que les mentalités ont évolué, beaucoup de médecins refusent de pratiquer l'IVG car cela reste un sujet tabou et peu gratifiant (...)
[...] Sans parler des séquelles sur la santé. Selon l'OMS, chaque fois qu'une femme meurt des suites d'un avortement clandestins autres sont mutilées génitalement (la plupart du temps, ablation de l'appareil reproducteur afin d'éviter une septicémie suite à l'introduction de tiges de persil ou d'aiguilles à tricoter provoquant infections ou perforations de l'utérus ou des intestins, ce qui oblige ensuite à prendre à vie des hormones de substitution et implique une stérilité irréversible) doivent être hospitalisées pour des complications moins graves et 1000 doivent s'absenter de leur travail. [...]
[...] Ces saignements ne prouvent pas que la grossesse soit arrêtée. La troisième étape : Elle est indispensable pour vérifier que la grossesse est interrompue. Cette consultation médicale de contrôle est indispensable pour vérifier que cette grossesse est interrompue. En cas d'échec (moins de des cas) c'est à dire si la grossesse se poursuit, il est impératif de recourir à la technique instrumentale. La technique instrumentale La technique instrumentale consiste en une aspiration, précédée d'une dilatation du col de l'utérus. Un médicament peut être administré pour faciliter la dilatation. [...]
[...] Les IVG, par technique instrumentale ou par technique médicamenteuse sont pratiquées dans un établissement hospitalier publique ou privé autorisé. L'IVG médicamenteuse pourra être pratiquée au cabinet d'un médecin exerçant en libéral. Les permanences régionales d'informations sur la contraception et l'interruption volontaire de grossesse sont chargées de renseigner et d'orienter. Le médecin peut refuser de pratiquer une IVG. Il doit alors informer, immédiatement, l'intéresse de son refus et lui communiquer le nom de praticiens réalisant des IVG. Les mineures étrangères peuvent demander une IVG en France. [...]
[...] L'IVG médicamenteuse pratiquée en médecin de ville ou en consultation externe d'un établissement hospitalier est pris en charge à 70%. La différence (ticket modérateur) reste à la charge de l'assuré(e) ou de sa mutuelle, si celle-ci la prévoit. Pour les bénéficiaires de la CMU (couverture maladie universelle) complémentaire, la prise en charge est à 100% La prise en charge est intégrale pour les mineures non émancipées sans consentement parental. Aucune demande de paiement n'est présentée pour les dépenses relatives aux consultations médicales et sociales, à la consultation pré anesthésique, aux frais de soins et d'hospitalisation ou relatif à une IVG par mode médicamenteux. [...]
[...] Le coût d'une IVG et sa prise en charge pour les femmes majeures Le coût d'une IVG est fixé par arrêté ministériel. Ce coût ne peut être en aucun cas dépassé. Les dépassements éventuels peuvent être signalés à la DDASS. Pour une IVG par technique médicamenteuse, il est de 100,93€ et il comprend : - les analyses de laboratoire préalable à l'IVG; - les trois consultations nécessaires à la mise en oeuvre de cette technique; - les médicaments administrés. Pour une IVG par technique instrumentale, il varie en fonction du type l'anesthésie pratiquée et de la durée d'hospitalisation. [...]
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