L'euthanasie est un sujet plutôt récurrent dans les média et la presse puisqu'à chaque cas médiatisé, le débat est relancé.
- Etymologiquement, cela vient du grec "eu" (bonne) et "thanatos" (mort) ce qui signifie "l'art de donner une bonne mort", donc une mort sans souffrance.
- Au sens moderne du terme, l'euthanasie signifie : provoquer ou hâter la mort pour abréger les souffrances.
- On distingue : L'euthanasie active et l'euthanasie passive.
L'euthanasie active suppose le geste d'un tiers qui donne la mort, on administre délibérément des substances dans le but d'entraîner la mort à la demande du patient ou d'un proche mais également, sans le consentement du malade à l'initiative d'un professionnel de la santé.
L'euthanasie passive : correspond à l'arrêt des traitements, à l'exception des soins palliatifs, ce qui abrège la vie lorsque le cas est désespéré (...)
[...] Marie Humbert et le docteur Chaussoy sont mis en examen pour administration de substance toxique et empoisonnement avec préméditation Quatre ans jour pour jour après l'accident a lieu le lancement d'une pétition pour une loi Vincent Humbert prévoyant une exception d'euthanasie En 2005 le Parlement adopte la loi Leonetti qui prévoit un "droit à laisser mourir" : elle permet d'arrêter un traitement ou de refuser l'acharnement thérapeutique, mais ne légalise pas "l'euthanasie active". En 2008, une autre affaire, celle de Chantal Sébire, relance la polémique. [...]
[...] Les personnes favorables à l'euthanasie changeraient souvent d'avis quand elles deviennent malades[réf. nécessaire]. Risque de dérapage : - Pressions financières sur le malade à cause du coût élevé des soins pour les proches ; - Pressions financières pour les plus pauvres, qui risquent de préférer mourir rapidement ; - Intérêt financier de l'établissement hospitalier : une personne très malade coute cher (pathologies multiples, soins lourds), l'accélération de l'inéluctable allège donc ses charges. - Pressions morales de la part des proches ou de la société : quelle est la liberté réelle de celui qui se sent de trop ? [...]
[...] Ces pratiques sont donc sévèrement punies par la loi. Le code pénal précise en effet que le "meurtre", la "non-assistance à personne en péril" et "l'empoisonnement" sont des crimes passibles d'un procès devant les assises. En France, la tentative d'euthanasie est fortement réprimée. En effet celle- ci est comparée à une tentative de crime, donc punissable. L'auteur de l'euthanasie peut être poursuivi au pénal sur les fondements suivants : Meurtre : Art 221-3 NCP fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. [...]
[...] Dans ces deux cas, le médecin doit respecter plusieurs conditions et une procédure collégiale. Le décret 2006-120 du 6 février 2006 précise que la décision est prise par le médecin en charge du patient, après concertation avec l'équipe de soins si elle existe et sur l'avis motivé d'au moins un médecin, appelé en qualité de consultant et le cas échéant celui d'autres personnes (personne de confiance, membre de la famille, proche, titulaires de l'autorité parentale ou du tuteur si le patient est mineur (C. [...]
[...] Cette loi a aussi introduit une nouvelle notion, celle de "testament de vie" : "toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées au cas où elle serait un jour incapable d'exprimer sa volonté. Elle définit les conditions de la limitation ou de l'arrêt de traitements", a expliqué Nadine Morano (député UMP, l'une des initiatrices du texte) au Parisien du 3 janvier 2006. Ce testament de vie doit être daté et signé, avoir été rédigé devant un témoin, par une personne saine d'esprit. Il n'existe pas de formulaire pré établi, l'écriture et la forme de ce testament sont libres. Avec cette loi, la France rejoint plusieurs pays européens. [...]
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