Intro : rappel du caractère personnel, privé et non public de la notion de santé.
Or, de tout temps l'homme a tenté de se prémunir collectivement contre les maladies et décès prématurés, en mettant en place des systèmes d'assainissement à grande échelle pour lutter contre la pollution (aqueduc) mais aussi les maladies (bains, décharges hors de la ville).
Hygiène provient de la déesse romaine Hygié : propreté et santé >>> dimension collective au point d'en faire une divinité : symbolise la prévention alors que sa soeur Panacée symbolise le traitement.
Lente émergence toutefois : moyen âge >>> règlements inappliqués/il faut attendre le 19ème siècle et la révolution Poubelle (Eugène) : 1884 : interdiction de jeter les déchets dans la rue.
Diffère de la médecine, laquelle est davantage centrée sur l'aspect individuel, ainsi que sur l'aspect curatif.
La différence ne tient plus aujourd'hui, la santé publique s'étendant au domaine curatif.
Le concept de santé publique renvoie donc à une dimension collective : on ne se réfère pas à l'état de santé d'individus pris isolément mais plus globalement à l'état de santé de populations. En ce sens, elle interpelle les questions de responsabilité publique : accès aux soins, égalité devant la santé...
La santé publique est pluridisciplinaire : très associée à la prévention : éducation, environnement...
[...] France championne d'Europe de la consommation de médicaments (plus d'antidépresseurs) : 114 euros par an et par personne. Sécurité sociale aux USA : pas vraiment : simple obligation de s'assurer auprès d'une caisse privée pour ceux qui ne sont pas couverts avec un contrôle strict des assureurs. La sécurité sociale est une émanation de l'Etat Providence. > Idée de dignité, de solidarité. > 3 optiques : assurance, assistance et protection universelle. Or, la logique assistancielle domine désormais (alors que l'esprit initial était assurantiel) : cette logique assistancielle implique une hausse des coûts : CMU, (car évidemment, les assistés ne cotisent pas) : c'est pourquoi on se tourne vers de nouvelles sources de revenus : fiscaux notamment : CSG > Mérites du système : comparaison avec les USA où les assurances privées pratiquent des tarifs prohibitifs et où, avant la réforme Obama millions de personnes n'étaient pas couvertes. [...]
[...] > Effet pervers : traitement ludique des viols collectifs dans les medias : tournante > Autre effet pervers : la tendance des criminels à se considérer comme des malades et donc des irresponsables. La médiatisation engendre une libération de la parole. > Effet direct de l'affaire DSK : Tristane Banon. Libère la parole : Tron. Harcèlement au bureau : prise de conscience collective. Des évènements qui étaient auparavant considérés comme normaux, traditionnels, sont réprimés. > Problème : événement extrêmement traumatique : les victimes mettent longtemps à parler, et souvent prescription. Dépôt d'un projet de loi pour prolonger la prescription des agressions sexuelles. [...]
[...] L'UPM n'est pas une extension de l'UE, pas d'ambition économique car les profils sont trop disparates. Nouveauté : Eurafrique, et non plus Eurasie : limité à l'environnemental. Effet de communication : défilé du 14 juillet. Peut on bâtir une politique internationale sur de bons sentiments ? Les bons sentiments sont sollicités en permanence dans les bons sentiments : droits de l'homme : médecins sans frontière, droit d'ingérence. Les bons sentiments : naturel bâtir : artificiel, les bons sentiments ne sont ils pas artificiels. [...]
[...] Un modèle est une valeur tendant à faire rentrer le réel dans l'idéal. On aurait inventé en France une façon idéale d'appréhender l'intégration. Quel modèle français ? L'intégration est une fonction d'un système. C'est la fonction de coordination des différentes fractions du système, c'est faire entrer la partie dans le tout. La sociologie oppose les sociétés intégrées : chaque partie se sent liée aux autres au service d'une même finalité, chacun a un rôle à jouer et accepte de le jouer société médiévale/ aux sociétés anomiques : aucune cohésion, aucune solidarité, régie par le hasard et soumise aux aléas, laquelle postule la déviance. [...]
[...] > Le peuple, victime de son angoisse, cède sa destinée à la Providence. Par là même il délivre un blanc seing à César, au nom du rétablissement de l'ordre. Le peuple nie ainsi sa propre capacité à trouver les ressources pour restaurer lui même l'ordre. Il espère beaucoup du charisme de l'Homme providentiel, capable de réconcilier, d'apaiser les antagonismes de par son pouvoir quasi mystique. Dialectique du super héros : Batman n'est il pas un hors la loi ? > La postérité de l'Homme Providentiel : souvent désastreuse : Pétain/Boulanger/Kadhafi Diminution corrélative des libertés : l'Homme Providentiel s'en trouve alors désacralisé, mais cela peut se produire après des années de dictature. [...]
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