Légalisme révolutionnaire, droit positif, droit universel, droit naturel, relativisme, droits fondamentaux, légitimité
Les droits positifs sont l'ensemble des règles applicables dans un espace juridique déterminé qu'il s'agit d'un État unitaire comme la France, ou d'un ensemble d'États comme la Communauté européenne. C'est ce qui est écrit dans des lois, c'est donc légal à l'intérieur des frontières d'un État. Cela représente la justice légale d'un État.
[...] Droits positifs (Lois) = justice légale C'est fondamental dans une société de nommer les comportements nuisibles, dangereux. Tant que l'on n'a pas nommé et définit un crime, on ne peut pas le sanctionner. Par exemple, il va falloir atteindre 1980 pour définir le viol. Le droit évolue sans cesse. Avant 2002, nous n'avions pas nommé le harcèlement, et nous ne l'avions pas défini. Maintenant, les violences physiques mais aussi verbales peuvent être punis. Problème, cette justice légale est relative et non absolue, c'est ce que l'on appelle le relativisme juridique. Où est la véritable justice? [...]
[...] - Conclusion : Les droits positifs, droits naturels, universelles sont essentielles, nécessaires pour réfléchir et dire ce qui est juste. Mais les droits positifs qui sont propres à un état reste une perception relative de la justice, elle est propre à un état, c'est ce qui est légal dans un état donné, elle n'est pas suffisante pour dire ce qui est juste. On a besoin de se référer à des normes, à une justice plus haute qui cherche à dire ce qui est légitime. [...]
[...] Pourrait-on s'entendre sur une justice commune? L'homosexualité vaut dans certains pays la peine de mort, contrairement à d'autres où cela est autorisé. Nous pouvons peut-être donc considérer que certaines lois ne sont pas justes parce qu'elles ne respectent pas certains principes fondamentaux. Ce qui est légal n'est donc pas toujours légitime, vraiment juste, raisonnable. Par exemple : - Au XVIIe siècle, le Code NOIR a été créé pour définir le statut des Noirs. Les noirs en Amériques étaient considérés comme des meubles, ils n'avaient aucun droit. [...]
[...] Inversement EICHMANN par exemple va être sanctionné par le tribunal pour avoir trop obéi à la loi. Il a tenu ce que l'on appelle le légalisme. Le légalisme est une sorte de culte, de vénération de la loi. C'est considéré que la loi est toujours juste. Et cette position est critiquable. Il faut pouvoir critiquer la loi. Ce qui veut dire que l'on a en nous un principe plus haut que les lois. Au nom de quel principe on pourrait critiquer la loi ? [...]
[...] Des états ne reconnaissent pas les droits fondamentaux, c'est souvent pour défendre leurs intérêts. Ces droits sont souvent non respectés. C'est l'écart entre les droits et les faits. Il n'y a pas de glaive pour les défendre avec force et les faire respecter. Le meilleur moyen de faire respecter les droits fondamentaux, c'est quand un état les intègre dans sa constitution. Exemple, en France, tous les droits positifs doivent s'accorder avec les droits fondamentaux. Est-ce que ces droits sont absolus ou relatifs ? [...]
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