Médecine légale, autopsie, acte médical, enquête, respect de la dignité, CPP Code de Procédure Pénale, violences conjugales, violences sexuelles, violence économique, cycle de la violence, violences infanto juvéniles, protection des enfants, bébé secoué, loi du 11 mars 2016, maltraitance des enfants, CRIP cellule départementale de recueil des informations préoccupantes, cour d'assises, expertise pénale, reconstitution criminelle
L'autopsie est un acte médical diagnostic, réalisé à la suite d'un décès dont les causes ou les circonstances ne sont pas précisément connues, comprenant des gestes techniques (dissection et observation systématique du corps et des organes), ainsi que divers prélèvements et examens complémentaires qui feront l'objet d'analyses spécialisées.
[...] Cela rend difficile le recueil de preuves et la libération de la parole par les victimes. Ces violences entrainent une atteinte à l'intégrité physique, sexuelle ou psychologique de la victime par une personne proche avec un lien émotionnel. Une séparation ne rompt pas toujours de façon définitive la relation émotionnelle entre victime et auteur. On retrouve une violation ponctuelle avec un comportement spontané en situation de conflit. Le comportement de violence est de contrôle coercitif est systématique. Il y a alors une relation asymétrique abusive. L'objectif est de dominer la relation et sa partenaire. [...]
[...] Il y a alors une normalisation de la violence. Les facteurs favorisants sont souvent l'alcoolisme et autres conduites addictives. Souvent, il y a un faible niveau d'instruction, une exposition à la violence dans l'enfance, des sévices sexuels aussi, un stress économique? Violences sexuelles Les violences sexuelles initient ou concluent le cycle de violence. Ce sont les violences les plus cachées, avec un sentiment de culpabilité lié à la notion de « devoir conjugal ». Les violences sexuelles ne comprennent pas que le viol, mais aussi les avortements imposés, la contraception interdite ou imposée? [...]
[...] Il n'y a pas de prédominance de sexe, à part pour les violences sexuelles (filles) et pour les bébés secoués (garçons). C'est tout milieu, mais il y a des facteurs à risque. En effet il y a des périodes à risque pour l'enfant : - 75 % sont âgés de moins de 3 ans et 50 % ont moins de 1 an - Lié à la séparation précoce avec les parents : enfant prématuré enlevé aux parents pour aller en néonat donc le lien ne s'est pas fait entre les parents. Lors d'une grossesse pathologique, la mère rejette toute la culpabilité sur son bébé. [...]
[...] Elle est effectuée par un médecin le plus souvent anatomopathologiste, dans un centre de référence, en réponse à la demande d'un médecin, sous certaines réserves : l'administration « s'assure auprès de la famille ou des proches du défunt que celui-ci n'avait pas fait connaître de son vivant son opposition au prélèvement ». Elle peut être pratiquée par des médecins légistes ou des médecins anatomopathologistes. À l'issue d'une autopsie scientifique, une classification des diagnostics est réalisée : - Soit le diagnostic est majeur (en rapport avec le décès) - Diagnostic majeur de type 1 : découverte aurait probablement modifié la prise en charge thérapeutique et le pronostic du malade. [...]
[...] Il faut donc que plusieurs corps de métiers interagissent. Les violences chez les enfants sont une circonstance aggravante, donc elles sont toujours considérées comme des délits à minima. Il y a deux situations particulières, desquelles découle la prise en charge de l'enfant : - L'enfant maltraité : celui qui est victime de violences physiques, de cruauté mentale, d'abus sexuels et/ou de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique. - L'enfant en situation à risque : celui qui connaît des conditions d'existence qui peuvent mettre en danger sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien. [...]
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