Nike est une entreprise critiquée pour les conditions de travail de ses ouvriers dans les usines des sous-traitants de la marque en Asie et au Mexique, souvent employés dans des zones franches de taxe, plusieurs autres marques sportives et pratiquent le même type de délocalisation afin de rentabiliser au maximum leurs produits. L'entreprise s'amende alors progressivement : Nike promet que ses produits ne sont plus fabriqués par des enfants depuis le documentaire The Big One de Moore. La photographie d'un enfant pakistanais cousant des ballons Nike a ainsi servi dans plusieurs journaux pour illustrer ce thème, ainsi que le manuel d'éducation civique de classe 5e de l'éditeur français Hatier en 1996.
[...] Elle a commandé, en 1997, à PriceWaterhouse Coopers un audit sur les conditions de travail chez ses sous traitants asiatiques. L'équipe d'auditeurs était dirigée par Andrew Young, ancien ambassadeur à l'ONU nommé par Jimmy Carter, connu pour ses positions en faveur des droits de l'homme. Les résultats ont été qualifiés de positifs par Nike. Andrew Young est donc engagé pour faire un rapport sur les pratiques de l'entreprise, bien Young ait admis lui-même n'être nullement un spécialiste qualifié en matière de droit du travail. [...]
[...] L'année 1964 marque l'arrivée de Bill Bowerman dans la société. Un an plus tard, la compagnie fait ses premiers profits de 3 240$ sur un total de vente de 20 000$. En 1966, Jeff Johnson, un athlète qui courait contre Phil Knight à Stanford, accepte de travailler pour BRS et devient le premier employé à plein temps. C'est en 1971 que Carolyn Davidson, étudiante en design que Phil Knight avait rencontrée à l'Université de Portland, crée le fameux Swoosh le logo de Nike, pour la somme de 35$. [...]
[...] D'autre en possède un et vont même plus loin : Reebok, par exemple, décerne chaque année un prix pour la défense des droits humains. La situation des hommes et des femmes qui produisent des Reebok n'est pas meilleure pour autant, surtout que dans bien des cas Reebok, Nike, Adidas et les autres font appel aux mêmes sous-traitants. Cependant les ouvriers revendiquent le code de conduite de Nike : Principales revendication : 1. Nike doit modifier son code de conduite en matière de rémunération et d'heures supplémentaires. Nike doit notamment baisser la limite d'heure de travail hebdomadaire de 60 à 48. [...]
[...] Nike et Adidas deviendraient ainsi de véritables pionniers dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises et établiraient une norme pouvant servir d'exemple aux autres sociétés C Une apparente amélioration au profit des mêmes conditions Le 13 Novembre, le Journal de l'Humanité publie le témoignage de Daniel Mermet de l'émission France Inter. D'après cet article, nous pourrions penser que Nike n'a tenu aucune de ses promesses, et que les conditions de travail des ouvriers sont restés les mêmes. Plus tard en publiant un rapport sur les conditions de travail des salariés dans ses usines d'Indonésie, Nike joue également la carte de la transparence. 30% des salariés d'entreprises indonésiennes sous-traitantes de Nike disent avoir déjà essuyé des brimades verbales. [...]
[...] Cependant, elle s'est justifiée comme n'étant pas directement responsable de tout ces actes. La marque par conséquent, su garder sa réputation de 1ere marque en organisant des campagnes de pubs afin d'informer les consommateur sur sa situation et sur le fait quelle allait s'améliorer. Les chiffres d'affaires ont, donc, remontés. Néanmoins, les consommateurs n'oublient pas ces évènements et ne restent pas insensible à tout ce qui se passe dans les usines produisant pour la marque. Nike sait bien qu'elle ne pourra pas effacé le fait q'elle soit perçue comme une marque exploiteuse. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture