Un Etat Nation est la juxtaposition d'un Etat, en tant qu'organisation politique, à une nation, c'est-à-dire des individus qui se considèrent comme liés et appartenant à un même groupe. C'est donc la coïncidence entre une notion d'ordre identitaire, l'appartenance à un groupe, la nation, et une notion d'ordre juridique, l'existence d'une forme de souveraineté et d'institutions politiques et administratives qui l'exercent, l'Etat. Aujourd'hui, l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène mondiale liée au phénomène de mondialisation remettent en question le fondement même du système international : l'Etat Nation. Nous pouvons alors nous interroger sur son avenir. Autrement dit, est-il désormais menacé ? (...)
[...] L'Etat-Nation est-il menacé ? Un Etat Nation est la juxtaposition d'un Etat, en tant qu'organisation politique, à une nation, c'est-à-dire des individus qui se considèrent comme liés et appartenant à un même groupe. C'est donc la coïncidence entre une notion d'ordre identitaire, l'appartenance à un groupe, la nation, et une notion d'ordre juridique, l'existence d'une forme de souveraineté et d'institutions politiques et administratives qui l'exercent, l'Etat. Aujourd'hui, l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène mondiale liée au phénomène de mondialisation remettent en question le fondement même du système international : l'Etat-Nation. [...]
[...] Elles affichent ainsi officiellement leur volonté de peser sur les Etats et de modifier leurs comportements grâce à une action sur les opinions publiques (prenons l'exemple d'Amnesty International qui lutte pour la sauvegarde des droits de l'Homme). De même, les firmes multinationales peuvent aujourd'hui une menace pour l'Etat-Nation. En effet, ces entreprises créent leur propre espace économique, indépendamment des Etats et leur flexibilité leur permet d'exploiter les disparités de législations sociales ou environnementales. En cas de fraude, il est difficile de les réprimer, car leurs activités illicites sont souvent installées entre deux ordres juridiques peu capables de les sanctionner. B. [...]
[...] Il est ainsi évident que l'Etat-Nation si il est menacé détient une certaine autonomie qui lui donne une marge de manoeuvre appréciable. La Chine, bien que le Royaume-Uni s'y soit formellement opposé, a exécuté un ressortissant britannique, montrant ainsi que les relations diplomatiques et les lois internationales n'auraient aucune emprise sur elle et ne l'empêcheraient pas d'agir comme elle l'entend. Nous avons donc vu que l'Etat-Nation oppose des résistances à la menace de disparition qui pèse sur lui que ce soit par un refus de se soumettre aux pressions internationales ou de part la présence d'un nationalisme fort affirmant la primauté de l'identité nationale. [...]
[...] L'Etat-Nation a ainsi été remis en cause jusque dans ses attributs régaliens. Il n'est plus identifié par la monnaie, la sécurité extérieure ou l'ouverture des marchés. Il a ainsi un rôle plus modeste et devrait déléguer à d'autres formes de gouvernance, locales ou globales, une partie de son domaine. La mondialisation pourrait aussi contribuer à alimenter les fractionnements internes. La spécialisation des économies est en soi un facteur d'hétérogénéité puisqu'elle atteint certains facteurs de production, plus ou moins localisés dans certaines régions. [...]
[...] Il considère comme des valeurs fondamentales le bien- être de la nation : la préservation de son identité, son prestige, son indépendance à tous les niveaux. Le nationalisme est ainsi souvent utilisé par les Etats-Nations pour justifier le protectionnisme (politique économique visant à limiter les importations étrangères en augmentant les droits de douane ou en interdisant simplement certaines marchandises). Par exemple, depuis octobre 2007, une loi promulguée aux Etats-Unis instaure que ''tout achat ou implantation d'entreprise par des fonds étrangers peut être interdit dès lors qu'il met en cause la sécurité nationale''. [...]
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